Au Mali, une réunion stratégique de haut niveau s’est tenue vendredi 19 février au siège de la Mission des Nations unies. En parallèle de la Commission technique de sécurité, un des organes de suivi de l’accord de paix, le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, a reçu les principaux chefs des groupes armés du Nord pour évoquer avec eux les points de blocage de l’application de l’accord et le processus de réconciliation initié à Anéfis.
Parmi les chefs présents, il y avait Alghabass Ag Intalla et Mohamed Ag Najim pour les ex-rebelles de la CMA, ainsi que Hanoun Ould Ali pour la Plateforme pro-Bamako. Seul le Général El Hadj Ag Gamou, de la Plateforme, manquait finalement à l’appel.
Selon un porte-parole de la CMA, les ex-rebelles ont réaffirmé que leurs anciens ennemis de la Plateforme seraient prochainement impliqués dans la gestion de la ville de Kidal. Ils ont surtout plaidé pour le démarrage de la période transitoire, prévue par l’accord de paix, Bamako étant accusée de lenteur.
« Le gouvernement malien sera à Kidal, admet le porte-parole de la CMA, mais uniquement lorsque la période intérimaire aura commencé, avec une administration mixte rassemblant les trois parties signataires. »
« Tout est dans le camp du gouvernement » a renchéri le représentant de la Plateforme, dont les propos sont rapportés par un cadre de ce mouvement pro-Etat malien. Le gouvernement n’aurait posé, selon la Plateforme, aucun acte concret
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