En Guinée, les obsèques suivies de l’inhumation des soldats guinéens tués à Kidal le 12 février dernier, se sont déroulées ce vendredi 19 février. La cérémonie a été présidée par la première dame de la République en présence des familles des disparus, d'une forte délégation du Mali et de l'ONU.
Le ministre d’Etat chargé de la Défense nationale, Mohamed Diané rend hommage aux soldats guinéens tombés au Mali : « Le vendredi 12 février 2016 restera un jour funeste pour le peuple de Guinée et pour les forces armées guinéennes… » C’est en effet ce jour que six soldats guinéens périssent sous les feux nourris, suivis d’explosions d’assaillants terroristes à Kidal, dans le nord du Mali, faisant également 36 blessés dont l’un, l’adjudant-chef Mamadou Adama Barry rendra l’âme à Dakar, portant le nombre de pertes à sept.
Rendant hommage à ces disparus, la nation guinéenne s’est mobilisée au camp militaire de l’armée de l’air de Conakry où Mohamed Diané a encore dit : « La disparition de ces soldats et les séquelles de cet attentat seront difficiles à porter tant pour les blessés que pour les familles. Cependant, ils trouveront réconfort en sachant que leurs enfants nous ont quittés en héros de la liberté pour l’humanité. »
« Pas un métier comme les autres »
Pour la défense et pour l’honneur de la patrie, aucun sacrifice n’est de trop. C’est pourquoi le risque des armes, il faut le prendre, dit le ministre : « Le métier des armes n’est pas un métier comme les autres. Il est fait du sens de devoir, de l’esprit de sacrifice, de l’amour de la patrie, de l’appel à la discipline. Il exige du déroulement, il recommande du courage car il comporte l’acceptation du risque. »
... suite de l'article sur RFI