Le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) a fait sa rentrée politique 2016, le samedi 20 février au Palais de la Culture « Amadou Hampâté BAH ». La cérémonie, déroulée devant de personnalités politiques de l’opposition et de la société civile, a été marquée par des dénonciations et des interpellations à l’endroit des responsables du pouvoir actuel.
Comme chaque année, le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) vient de renouer avec la tradition, en procédant à sa rentrée politique 2016. Un événement très important dans la vie de toute formation politique. Ainsi, pour réussir le pari de la mobilisation, les organisateurs n’ont ménagé pas leurs efforts. Les militants, les responsables du parti et les invités ont massivement répondu à l’appel du Parena.
Au cours de cette rentrée politique, les responsables du Parti du « Bélier Blanc » sont montés au créneau pour dénoncer ce qu’ils appellent « les scandales perpétrés par le régime en place ».
Le Secrétaire Général du Parena, Djiguiba Keïta n’est pas allé par quatre chemins pour attaquer le président de la République et son gouvernement. Il est revenu sur plusieurs dossiers notamment la surfacturation des équipements militaires, l’achat de l’avion présidentiel, les engrais frelatés, les 1000 tracteurs du Président offerts aux paysans pour ne citer que ceux-ci.
Mme Tamboura Mah Keïta, présidente des femmes du parti, et Seydou Cissé, président des jeunes, ont respectivement évoqué les questions de l’emploi, du chômage, de la corruption, de la mauvaise gouvernance, de la justice, de l’éducation, de la santé, de la paix et de la réconciliation...
Quant au président du PARENA, Tiébilé Dramé, il a indiqué que le pays est dans l’impasse. Car depuis bientôt 3 ans, le Président IBK n’arrive pas à trouver une stratégie de sortie de crise pour le pays. Le président du Parena a également déploré les récentes attaques perpétrées un peu partout dans le Nord du pays avec leur lot de violences et d’assassinats.
Par ailleurs, il a insisté sur le fait que la défense et la sécurité de la patrie est une affaire de tous. « C’est pourquoi, le gouvernement doit organiser des concertations nationales, comme prévue d’ailleurs par l’accord de paix et de réconciliation dans sa phase de mise en œuvre » a-t-il martelé. Tiébilé DRAME a aussi salué les efforts des autorités gouvernementales tout en les invitant à plus de responsabilités pour la bonne conduite des affaires de l’Etat.
Ahamadou Touré