Le Mali a abrité le 18 février 2016 la 40ième session du Conseil d’Administration du Centre Régional d’Administration du Travail (CRADAT). A l’issue des travaux, c’est Mme Diarra Racky Talla, ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des relations avec les Institutions qui a été désignée présidente du conseil d’administration dudit centre. Faut-il le souligner, le CRADAT œuvre dans la formation, le perfectionnement, la spécialisation des ressources humaines des États membres à travers des cycles de formation réguliers et circonstanciels. Et cela en fonction des besoins exprimés, selon les cas, au niveau régional, sous-régional et au niveau national.
Créée par l’UA avec le concours technique et financier de l’Organisation internationale du Travail et du PNUD, le CRADAT qui a son siège est à Yaoundé, compte aujourd’hui 18 États à savoir : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée Conakry, Mali, Mauritanie, Niger, Rwanda, Sénégal, Tchad et le Togo.
Rentrée culturelle et artisanale 2016 du Ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme
Le ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme a procédé le jeudi 18 février 2016 au lancement de la rentrée culturelle et artisanale, édition 2016, au CICB. Cette cérémonie de lancement a vu la participation d’éminentes personnalités de la vie publique malienne. Dans son discours, la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo a mis un accent particulier sur la volonté de son département à faire de la culture et de l’artisanat un facteur de cohésion sociale, mais aussi et surtout un domaine pourvoyeur d’emplois. Mme N’Diaye argua qu’un pays comme le Mali qui a connu une des crises les plus graves, peut trouver son salut dans sa culture diverse et variée, vecteur d’une véritable réconciliation. Pour ce faire, il revient au département de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, d’œuvrer, avec l’accompagnement de tous ses partenaires, à la RENAISSANCE de la Culture malienne dans sa diversité.
Bibliothèque : Roman de N’Diaye BAH préfacé par Adame Bah Konaré
L’ancien ministre de l’Artisanat et du Tourisme, N’Diaye Bah, a publié son premier roman intitulé LA SAGA DES ROIS MAUDITS ou le cimetière des illusions. Ce roman de 314 pages, préfacé par l’éminente historienne et ex- première dame du Mali, Adame Bah Konaré, est un véritable Chef d’œuvre. Il traite de la quête d’une démocratie introuvable dans un pays imaginaire. La République de Fassoba qui se situe quelque part au sud du Sahara : « La démocratie y ressemble à la ligne de crête d’un horizon lointain et insaisissable : à mesure qu’on s’y approche, elle s’éloigne de vous comme un fantôme fugace. » La saga des rois maudits ou le cimetière des illusions expose la difficile problématique du pouvoir en Afrique, ses enjeux complexes, ses multiples intrigues, les batailles feutrées de couloir entre les différents clans pour la conquête du trône et le maintien du pouvoir. Un roman à lire à tout prix.
Le PARENA lance « JIGIYA NI LAHIDU KENE »
Dans le cadre de sa Rentrée politique 2016, le parti du Bélier blanc a organisé, le samedi 20 février 2016 dans le jardin du Palais de la Culture, l’espace de rassemblement et de lutte démocratique citoyennes dénommé « JIGIYA NI LAHIDU Kènè ». Cette Rentrée politique a regroupé tous les responsables, des militants et des sympathisants du parti. Ont également pris part à cette importante cérémonie, des membres de partis de l’Opposition tels que les Fares, l’URD et tant d’autres. L’espace « JIGIYA NI LAHIDU Kènè » du Bélier blanc est un espace d’échanges sur la vie de la Nation.
Au cours des débats, les responsables du Parena n’ont pas manqué de souligner la mauvaise gestion du pays et les scandales à répétition « sciemment orchestrés » par le président IBK et son gouvernement. Preuve en est, le parti ne cesse de divulguer des pratiques de mauvaise gestion et de corruption au sein de l’Administration IBK. En fin de cérémonie, les représentants des partis de l’Opposition ont pris tour à tour la parole pour magnifier le rôle éminemment républicain que jour le PARENA dans le marigot politique malien.