Le Parena (Parti pour la renaissance nationale) a décidé de mener des investigations sur deux grosses affaires rapportées récemment par la presse. Il s’agit d’informations concernant l’achat d’un avion (type Falcon) par le fils du président, Karim Keïta et la vente de parcelles, situés dans la zone aéroportuaire de la capitale. Le parti, qui est à l’opposition, promet d’édifier les Maliens sur la véracité de ces informations qui font actuellement couler beaucoup de salives dans les milieux politiques et d’affaires de Bamako. « Nous allons mener des investigations et nous allons informer les Maliens sur tous ces scandales », a dit Djiguiba Keïta ‟PPR″, secrétaire général du Parena. Le Parena fait preuve d’une grande capacité d’investigation autour de la gestion des affaires du pays. Ainsi, le parti avait révélé les scandales des engrais frelatés et des tracteurs.
L’opposition en ordre de bataille
Lors de la rentrée politique du Parena, les responsables du parti ont indiqué que dans les jours à venir, d’autres grandes mobilisations sont prévues. Cependant, aucune précision n’a été donnée sur la nature de ces « mobilisations pour sauver le Mali ». Un responsable politique de l’opposition nous a indiqué qu’il faut que « l’opposition aille en rangs serrés pour se faire entendre… ». Dont acte.
Tieblé Dramé : IBK « Téssé »
‟IBK téssé” autrement dit ‟IBK ne peut pas″ : Ce sont là les propos du président du Parena pour commenter la gestion actuelle du Mali. M. Dramé dira : «le président de la République aime le Mali. Le président de la République est un patriote. Les membres du gouvernement aiment le Mali. Mais la réalité est que IBK téssé ». No comment !
Rentrée politique du Parena : Sans la majorité présidentielle
La rentrée politique du Parena, tenue le samedi dernier au palais de la culture, a mobilisé plusieurs responsables politiques du pays, des chefs religieux et des notabilités. Cependant, l’assistance a remarqué l’absence des partis politiques, membres de la majorité présidentielle. Ont-ils été invités ou non ? C’est là la question.
La Rédaction