Pour sa rentrée politique 2016, le parti du Bélier blanc a organisé une grande rencontre le samedi 20 février 2016 au Palais de la culture en présence du président du parti, Tiébilé Dramé, et du secrétaire général, Djiguiba Kéita.
Pour cette rentrée 2016, la mobilisation était à son comble. Militants, cadres du parti, femmes et jeunes ont répondu nombreux à ce rendez-vous. Ils étaient également nombreux les partis amis de l’opposition à venir soutenir le Parena.
Placée sur le signe du rassemblement et de luttes démocratiques et citoyennes “Jigiya ni lahidu”, la rencontre fut un espace de réaffirmation des convictions du parti, mais avant c’est l’artiste emblématique des jeunes Mylmo qui a donné davantage de l’énergie au public à travers ses inspirations sur la démocratie et la citoyenneté.
Très connu sur l’échiquier national, le Parena fait partie des partis politiques qui disent tout haut sur la gestion les affaires de l’Etat ce que les autres disent tout bas. Pour Tiébilé Dramé, il est hors de question qu’il perde cette veille citoyenne, il sera toujours là pour éclairer la lanterne du peuple, c’est pourquoi les propos tenu lors de la rencontre sont allés à l’encontre du régime actuel.
C’est Djiguiba Kéita qui a ouvert la balle en affirmant ceci : “Le combat que le Parena mène n’est pas un combat pour les postes au gouvernement. Au contraire… D’ailleurs en deux ans et demi, notre gouvernement avance de scandale en scandale”. Il a fait cas de cinq scandales, notamment les équipements militaires, l’achat de l’avion présidentiel, l’engrais frelaté et les tracteurs. Pour PPR son parti regorge de cadres valeureux qui n’oseront pas être capables d’une telle gestion.
Sous des applaudissements nourris Tiébilé Dramé a ensuite commencé son réquisitoire. Il a parlé des récentes attaques au nord avec des morts et des blessés, l’accord d’Alger signé bientôt huit mois et qui traîne toujours, les concertations nationales qui sont indispensables pour la bonne mise en œuvre de l’accord, mais qui restent dans les tiroirs, sont des tares que Tiébilé a reprochées au gouvernement. Ce qui lui fera dire que le président n’a pas de plan pour sortir le pays de la crise sécuritaire.
Zoumana Coulibaly