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© aBamako.com par Momo
Rentrée politique du PARENA Bamako, le 20 février 2016 le PARENA a tenu sa rentrée politique 2016 au Palais de la culture |
Le parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) a effectué, ce Samedi 20 février, sa rentrée politique 2016 dans les jardins du Palais de la Culture Amadou Hampathé Bah. Cet espace de rassemblement et de luttes démocratiques et citoyennes est intitulé « Jigiya Ni Lahidu Kénè ». Etaient présents, le Président du parti Monsieur Tiébilé Dramé, le secrétaire général Monsieur Djiguiba Keita dit PPR, la Présidente du mouvement des femmes Madame Tamboura Mah Keita, le Président du mouvement des jeunes Seydou Cissé et bien d’autres cadres du parti. La cérémonie a enregistré également la présence des cadres des partis amis dont Modibo Sidibé des FARE, Nouhoum Togo du PEDES et bien d’autres. Les dirigeants du parti du Bélier blanc ont dénoncé pelle mêle la corruption, l’affairisme du pouvoir en place, l’enlisement du processus de paix et la gestion patrimoniale du pouvoir.
Djiguiba Kéita, le Secrétaire Général du parti, après avoir salué et remercié les uns et les autres pour avoir fait le déplacement, dira que le régime actuel se caractérise par des scandales à répétition. C’est ainsi qu’il égrènera la surfacturation des équipements militaires, le prix à géométrie variable de l’avion présidentiel, l’introduction dans nos champs de l’engrais frelaté et l’achat des 1000 tracteurs du Président de la République qui selon lui ont été surfacturés. Et d’ajouter à ce jour, aucun paysan n’a reçu un tracteur.
Selon Madame Tamboura Mah Kéita, Présidente du mouvement des femmes du parti, ce cadre invite à la réflexion sur l’Etat de la nation. Aux dires de la Présidente des femmes du parti, le régime actuel se caractérise par la gabegie, la corruption, la mauvaise gouvernance et l’affairisme. Et madame Tamboura d’en rajouter une couche « on nous a promis le ciel et nous sommes tombés dans un gouffre profond. On nous a promis la dignité pour nous servir l’humiliation et la honte. On nous a promis le paradis et nous voici au porte de l’enfer ». Qui l’aura cru, s’interroge madame Tamboura. C’est pourquoi elle invita les uns et les autres à se mobiliser pour le chantier de l’espoir. « Président Tiébilé Dramé, dit nous comment y arriver. Je suis sûre que vous pouvez, vous pouvez ». a-t-elle conclu.
Le président du mouvement des jeunes, Seydou Cissé indiqua dans ses propos que les pouvoirs publics du Mali sont décidés à abandonner la jeunesse au désespoir et à la désespérance par la qualité combien médiocre de l’éducation et la formation. C’est ainsi qu’il tira à boulet rouge le Ministre de la Formation Professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne, Mahamane Baby, qui fait de l’auto satisfecit par des annonces triomphales dans la presse.
« Le Mali va mal comme chacun le sait » introduit Tiébilé Dramé, Président du parti, dans son allocution. Aux dires de Tiébilé Dramé, le Président de la République et le gouvernement malien n’ont pas un plan de sortie de crise sécuritaire dans laquelle notre pays est plongé. A en croire le Président du parti du Bélier Blanc, tous les protagonistes de l’accord d’Alger, à l’exception du gouvernement du Mali se plaignent de la lenteur de l’exécution de l’accord. Cela indique très clairement que notre gouvernement n’a pas de plan, n’a pas de stratégies de sortie de crise, a-t-il dit. Mieux, le Président de la République n’a pas de projet pour sortir le pays de la crise sécuritaire commenta Tiébilé Dramé. Avant de renchérir que le Mali ressemble à un balafon crevé. C’est pourquoi, il a invité les gouvernants à organiser, dans les meilleurs délais, les concertations nationales, seules gages pour lui de redresser le cap.
La cérémonie a été agrémentée par la prestation d’artistes comme Mylmo, Madame Niaré Fatoumata Kéïta et surtout notre confrère, ainé et estimé Robert Adama Dissa.
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