Notre pays a été retenu pour accueillir la prochaine rencontre de l’organisation par l’actuelle assemblée générale qui se tient à Nairobi
Le 18è congrès de l’Association africaine de l’Eau (AAE) s’est ouvert hier à Nairobi au Kenya. Le coup d’envoi de ce grand rendez-vous africain des professionnels du secteur de l’eau potable a été donné par le président kenyan Uhuru Kenyatta, en présence de nombreux officiels et de milliers de participants étrangers venus de plusieurs pays africains.
Cérémonie d’ouverture colorée et rythmée : hymne national kenyan, chorégraphie traditionnelle, tube de Salif Keita. Les travaux ont démarré dans une ambiance festive. Les organisateurs kenyans n’ont pas lésiné sur les moyens pour faire les choses en grand. Normal quand on sait que le congrès est l’instance suprême d’orientation des politiques de l’AAE. C’est au cours de cette rencontre que le choix du pays hôte du congrès suivant est décidé. C’est aussi au cours de cette rencontre que sont menés les débats sur les projets d’adhésion ou d’exclusion de l’association. Enfin c’est également au cours de ces assises qu’est mise en valeur l’élite jeune du secteur de l’eau potable en Afrique.
Le président du conseil scientifique et technique, l’Ivoirien Olivier Gosso, a rappelé la cible n° 7 des Objectifs du millénaire pour le développement adoptés en 2000 à New York par l’assemblée générale des Nations unies : réduire de moitié le pourcentage de la population qui n’a pas accès à un approvisionnement en eau potable ni à des services d’assainissement de base. « L’approche actuelle serait donc de trouver et de mettre en œuvre des actions susceptibles d’accélérer l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement de base sur le continent. Mais pour relever ces défis, il faut oser et essayer», a-t-il recommandé.
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