« Pour la paix et la réconciliation nationale, le Mali est disposé à dialoguer avec tous ses fils, y compris Iyad Ag Ghali ». A la faveur de la conférence-débat de la Caravane culturelle pour la paix, la semaine dernière au CICB, cette éventualité a été évoquée par le ministre de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, qui a révélé avoir été sollicité par les parents d’Iyad Ag Ghali, qui lui ont demandé de négocier avec le chef jihadiste.
“A titre privé, j’ai reçu les parents d’Iyad, mais ils n’ont pas été en mesure de me fournir la moindre preuve et le moindre signe, pas même un communiqué, venant de lui pour dire qu’il veut s’inscrire dans la paix. Et s’il veut s’inscrire dans cette dynamique, qu’il fasse un communiqué”, a prévenu Zahabi, le premier officiel malien à parler de cette éventualité maintes fois conseillée par des leaders de l’opposition, précisément Tiébilé Dramé.
Mais, quoique l’on fasse, le chef d’Ançar Eddine continuera à se poser comme un acteur incontournable de la crise du Nord et divisera les parties dans cette crise entre ceux qui penchent pour l’ouverture des négociations avec le protégé d’Alger et les opposants à cette donne comme les Etats-Unis qui, contrairement aux Français, ont mis sa tête à prix.
DAK