Aucun n’a encore été jugé, mais tous sont détenus dans le sud du pays pour d’évidentes raisons de sécurité. Jeune Afrique a pu rencontrer certains de ces hommes accusés de terrorisme. Reportage.
Ils sont cinquante et un, des hommes, tous, âgés de 20 à 75 ans. Maliens, algériens, burkinabè, nigériens ou sénégalais, ils ont été placés par groupes de cinq dans « les dortoirs fichés » de la Maison d’arrêt centrale de Bamako-Coura. Dans cette prison qui accueille plus de 2 000 détenus, ils sont des cas à part : accusés de détention illégale d’armes de guerre, d’atteinte à la sûreté de l’État, de terrorisme ou d’assassinat, ils encourent de lourdes peines de prison – de dix ans à la perpétuité selon les cas.
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