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Renforcement des capacités : le Mali à l’école du droit international, du droit international des droits de l’homme et du droit des réfugiés
Publié le mardi 23 fevrier 2016  |  Delta News




La 3ème session de formation en droit international pénal, droit international de droits de l’homme et droit des réfugiés, qui devait se tenir à Strasbourg, a été délocalisée dans notre capitale. Elle se tient du 15 au 21 févier. La cérémonie d’ouverture de cette session a lieu le lundi 15 février 2016, à l’Ecole de maintien de la paix, Alioune Blondé Bèye, sous la présidence du ministre de la Justice, des Droits de l’homme, Garde des sceaux, représentant la première dame Mme Kéïta Aminata Maïga.
C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, et de Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition. Plus de 80 personnes y participent, composées de magistrats, avocats, d’officiers de police judiciaire, de la gendarmerie, et d’étudiants venus de la sou-région, et du Mali.
L’objectif de cette session de Bamako est d’offrir à un public francophone, origine de la zone sahélo-saharienne et issu de la famille judiciaire, des organisations des droits de l’homme et des forces de l’ordre ainsi qu’au officiels gouvernementaux, un accès à un enseignement d’excellence dans le domaine du droit international des droits de l’homme, du droit international pénal et du droits des refugiés et de contribuer à la promotion de ces derniers dans le cadre des institutions nationales des Etats et de leurs juridictions.
Pour le représentant de la Minusma, Guillaume Ngefa, le choix des thèmes n’est pas fortuit. Il vise à favoriser une réflexion transversale sur le droit international des droits de l’homme, le droit international humanitaire en temps de guerre, le droit des refugiés, et enfin le droit international pénal dont le but est de dissuader les Etats de violer les règles établies par les trois précédents corpus et de sanctionner les auteurs de telles violations.
Aussi, cette session offre l’opportunité aux participants d’approfondir la réflexion sur la problématique des droits de l’homme, de la justice transitionnelle et de partager les bonnes pratiques pour une meilleure administration des dossiers judiciaires complexes traitant des violations graves du droit international humanitaire, du droit international des droits de l’homme et du droit des refugiés.
Mme la ministre de la justice a salué l’initiative qui, à ses dires, vise à renforcer les compétences opérationnelles d’acteurs engagés en faveur de l’effectivité des droits de l’homme et de l’efficacité de la justice pénale tant au plan national qu’international. Pour la ministre, le Mali est engagé dans une dynamique visant à solder, de façon durable, son passé récent tout aussi marqué de graves violations et abus de droits de l’homme commis à la faveur de la crise qu’a connue notre pays en 2012.
A cette fin, d’importantes réformes sont envisagées, notamment dans le secteur de la justice sans oublier les mécanismes déjà mis en place comme la Commission vérité justice et réconciliation qui est déjà à pied d’œuvre. Toutes ces initiatives s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de paix qui devra définitivement remettre le pays sur les sentiers de la construction démocratique et du développement a indiqué, Mme le ministre de la justice.
B. Bouaré
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