La Cma et la Plateforme sont deux signataires de l’accord pour la paix qui ont travaillé ensemble depuis leur rencontre de juillet dernier à Anéfis. L’entrée des combattants de la Plateforme à Kidal a été gérée par les deux groupes, sans aucun problème. Ils préparent ensemble une rencontre pour définir les contours de la gestion de Kidal, avant cette rencontre cruciale, qui doit se dérouler à Kidal. C’est dans le cadre de la préparation de cette rencontre que le chef de la Minusma a rencontré, le vendredi 19 février 2016, une délégation composée de représentants de la Cma et de la Plateforme, comme Alghabass Ag Intalla, Mohamed Ag Najim, et Hanoun Ould Ali. Gamou devrait être de la rencontre mais, compte tenu de son statut d’officier de l’armée malienne, il ne pouvait être présent à cette rencontre avec le patron de le Minusma. Il a été question de la gestion de Kidal de façon consensuelle ; du retour de l’administration à Kidal et du cantonnement. Les ex-rebelles ont souhaité avant tout cela qu’il y ait la mise en place de structures de transition. De son côté, le patron de la Minusma a exigé l’application de l’accord. Les structures de transition doivent remplacer les maires avant la tenue de nouvelles élections, et doivent être composées uniquement de représentants de la Cma, de la Plateforme et de l’Etat. Exit, la société civile et la classe politique.
Régime au pain sec
Fare en action
Samedi 20 février, en commune II du district de Bamako, il y a eu le lancement d’une enquête auprès de la population. Elle est organisée par la Section Fare commune II et le mouvement des jeunes de la commune II. Les jeunes enquêteurs vont dans un premier temps faire le tour des familles de la commune, se rendre dans les grins de jeunes, les endroits de regroupement de la jeunesse, des femmes et même des adultes. Ils doivent faire attention parce qu’en commune II, le nombre de personnes qui y travaillent pendant la journée ne sont pas toutes de cette commune II. Le but même des enquêteurs, c’est d’échanger et de discuter avec tout le monde. «En allant vers nos pères, mères, frères et sœurs, pour recueillir leurs idées par rapport à la gestion courante de leur commune, et avoir ensuite de leur part des propositions et suggestions concernant leur commune de demain, notre force, c'est notre rêve. Notre rêve, c'est un Mali sans mensonge, juste et solidaire...». La première phase de cette enquête va durer deux jours. Les autres étapes seront réalisées progressivement.
C’est ce que vit une quarantaine d'étudiants maliens bénéficiant d’une bourse d'étude de la République bolivarienne de Venezuela. Leur infortune a commencé bien avant leur départ, qui a été plusieurs fois annoncé et reporté. Au point qu’ils avaient perdu tout espoir de partir un jour. Finalement, ils sont partis, mais cela n’a rien changé à leur peine. À ce jour, les informations qui nous parviennent ne sont pas bonnes. Depuis leur arrivée, ils sont laissés à eux-mêmes. Si la partie vénézuélienne est en train de respecter sa part du contrat, tel n’est pas le cas pour le ministère des Sports malien. Les étudiants sportifs maliens ne savent plus où donner de la tête. Depuis 9 mois, le gouvernement malien ne leur a pas envoyé un franc pour les aider, alors que c’est ce qui avait été convenu. Ils ne voient pas un message du gouvernement à plus forte raison de l’argent. Les 40 stagiaires ont informé leurs parents qui ne peuvent rien faire. Sur place, ils n’ont aucun moyen de saisir les autorités maliennes.