La Rentrée littéraire du Mali, débutée mardi et prévue pour durer quatre jours, est "un appel à tous ceux qui ont envie de partager des idées dans un esprit de dialogue et de tolérance", a expliqué son directeur exécutif Ibrahima Aya, lors de la cérémonie d’ouverture.
La particularité de la Rentrée littéraire, selon M. Aya, est qu’elle "investit les lieux de culture (musée, conservatoire…), elle va à la rencontre de là où la culture se partage, se produit, se diffuse".
Ibrahima Aya est d’avis que "la littérature a sa place dans la société malienne". La vocation de la littérature au Mali comme dans toute société, a-t-il dit, n’est "pas forcément de faire bouger les choses mais de partager des idées et libre à chacun d’en faire ce qu’il a envie".
"Le plus important pour un auteur est de partager et considérer que ce qu’il écrit parle", a estimé M. Aya.
La rentrée littéraire qui en est à sa 6e édition depuis 2008 rassemble désormais chaque année plusieurs dizaines de participants professionnels du livre (auteurs, éditeurs…) du Mali, d’Afrique, mais aussi d’autres continents.
"Elle a pour objectif de contribuer à la structuration et à l’intégration de la filière du livre en Afrique en général, et au Mali en particulier, en apportant un éclairage fort sur la production éditoriale africaine".
Durant quatre jours, des rencontres seront organisées dans les universités, écoles et centres culturels.
RKO