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© aBamako.com par Momo
Rentrée politique du PARENA Bamako, le 20 février 2016 le PARENA a tenu sa rentrée politique 2016 au Palais de la culture |
Le Samedi 20 Février 2016 le Jardin du palais de la culture Amadou Hampaté Bah a refusé du monde. La raison la rentrée politique du parti du bélier blanc. Les leaders du parti ont profité de l’occasion pour dénoncer la mauvaise gouvernance qui a été érigée en système par le pouvoir actuel. Des nombreux militants et sympathisants du parti ont fait le déplacement. Cette rentrée politique a enregistré la présence de nombreux leaders du landerneau politique parmi lesquels Modibo Sidibé président du parti des FARES AN KA WILI.
Pour donner à l’événement un cachet particulier le rappeur MILMO a émerveillé la foule avec deux chansons de son dernier album : « l’histoire du Mali » et « yabé 2012 » qui veut dire auto goal. L’artiste très engagé fait la genèse de la crise qui secoue notre pays, avant de mettre à l’index notre responsabilité collective par rapport à ce qui s’est passé. De même un autre rappeur-enseignant (Robert Dissa a terminé cette partie avec son morceau « j’accuse ».
C’est ainsi que dans cette atmosphère surchauffée que le secrétaire général du parti Djiguiba Keita, dit ‘’PPR’’ s’est adressé a la foule pour rappeler l’histoire et les idéaux du parti du bélier Blanc dans le cadre de la consolidation de la démocratie malienne. Après lui, le président des jeunes du parti Mr Seydou Cissé et madame la présidente des femmes Mme Tamboura Mah Keita ont tour à tour évoqué les maux dont souffre le Mali. Selon eux le pays souffre parce qu’il est mal dirigé. Ce qui laissait entendre une interrogation « Est-ce que le Mali va bien ? » en termes de sécurité, de l’emploi, de l’éducation, de logement et autres. A chacun sa réponse.
Pour le Président du PARENA, le régime d’IBK est tout simplement incapable à apporter des solutions aux problèmes qui se posent au Mali. Le PARENA à travers son Président, invite le régime actuel de se réveiller et voir les défis qui se posent à l’heure actuelle : « ce qui se passe fait peur. Nous sommes dans une profonde crise d’insécurité. Chaque semaine des Maliens sont tués par des bandits au Nord. Nous n’avons pas l’impression que le gouvernement et le président de la République ont un plan, une stratégie pour sécuriser les Maliens.L’accord pour la paix et la réconciliation signé n’a pas non plus servi à arrêter ce cycle infernal de violence. Les tâtonnements qui nous conduisent dans les situations dramatiques sont les preuves que le président IBK manque de projet pour le Nord et encore moins pour le Mali » a affirmé Mr Dramé.
En clair selon TièbléDramé, ce qui manque au Mali, c’est un dessein pour sortir le Mali de la crise qui n’a que trop durée. Pour ainsi faire face à l’avenir, il faut dit-il un projet, un grand dessein pour le Mali : « ceux qui sont au pouvoir ne sont pas à la hauteur de la tâche » parce que : « le Mali ressemble a un balafon crevé ». Le discours de Mr Dramé met en garde le régime, et invite l’ensemble des Maliens de faire en sorte qu’on ne conduise pas le Mali dans le mur. Nous devons imposer au président IBK les indispensables concertations nationales sans lesquelles le Mali va dans le mur, a précisé Dramé. Il invite les Maliens à l’unissions pour imposer un changement de cap.
Le Président du PARENAà fait une mise au point lorsqu’il dit : « je ne dis pas que le gouvernement n’aime pas le Mali, qu’IBK n’aime pas le Mali, nous aimons tous le Mali, mais qu’ils manquent de projets». Ils doivent lutter contre la mauvaise gouvernance et la pauvreté, contre la corruption, la gabegie, l’humiliation de notre nation, et enfin contre l’immixtion de la famille dans les affaires publiques.
Ce tacle du PARENA qui se situe dans la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme, et des partis politiques en qu’opposant au régime en place. Cette liberté conférée à notre démocratie est un bienfait.
Seydou Diarra
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