Résultats du concours de recrutement des professeurs assistants : Les candidats piaffent d’impatience

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Publié le vendredi 26 fevrier 2016 | Le Tjikan

© aBamako.com par Momo
Résultats du concours

En application de l’arrêté N°2015-3970/MESRS-MEF-SG du 17 novembre 2015, le Ministère de l’Enseignement Supérieur a décidé de recruter trois cent quarante six (346) assistants de l’Enseignement Supérieur dans la fonction Publique. Les postes à pourvoir se composent comme suit : deux cent (200) recrutés sur titre et cent quarante six (146) par voie de concours qui a eu lieu le dimanche 14 décembre 2015 à l’ENI-ABT après son lancement officiel par le ministre de l’Enseignements Supérieur Me Mountaga Tall.

Depuis cette date, soit plus de deux mois, les candidats attendent les résultats. Ce qui suscite des interrogations de la part de certains compétiteurs quant à la transparence requise dans les résultats de ce test de niveau, au sujet duquel, le ministre s’est personnellement engagé. Inutile de dire qu’en pareilles circonstances, les supputations vont bon train. Certaines personnes de mauvaise foi font croire que le retard dans la publication des résultats est imputable à la volonté des organisateurs du concours de faire la part belle aux jeunes issus des rangs des partis politiques de la majorité présidentielle, ou que le pays manque de diplômés au point de ne pas pouvoir pourvoir les 200 postes de docteurs sollicités. Alors qu’il n’en est rien, selon nos sources au niveau du Département impliqué dans l’organisation du concours. Selon certains candidats rencontrés, l’impatience et le manque de confiance aux organisateurs avaient poussé certains d’entre eux à prendre en image, la liste des candidats ayant véritablement concouru pour ne pas être surpris lors de la publication des résultats finaux de découvrir des noms de non compétiteurs officiels.

Est-il besoin de rappeler que c’est dans une ambiance bon enfant que le ministre de l’Enseignement Supérieur, Me Mountaga Tall avait procédé au lancement de ce concours, le dimanche 14 décembre 2015. Il s’agissait de recruter dans la Fonction publique de l’Etat des professeurs assistants pour le compte de l’Enseignement Supérieur. C’était dans la salle 3A.1-2 à l’Ecole Nationale d’Ingénieur (ENI-ABT).

Ce concours était ouvert aux détenteurs de Master ou de Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) dans plusieurs domaines. Le délai de dépôt des dossiers était fixé au 10 décembre 2015 à la Direction des Ressources Humaines du Secteur de l’Education. Et le concours proprement dit a eu lieu le dimanche 14 décembre dernier à l’ENI-ABT. Lors du lancement de ce concours, le ministre Mountaga Tall avait promis de tout faire pour garantir la transparence et la régularité de ce concours.

« J’a tenu à être là pour m’assurer de la transparence et de la régularité de ce concours », avait laissé entendre Mountaga Tall. Avant d’assurer qu’il veillera personnellement à la transparence dans ce concours puisqu’il s’agit de recruter les professeurs chargés de former les ressources humaines dont le pays a besoin.

Certes au démarrage des épreuves, il y avait quelques ratés et inhérences, notamment des cas d’omission de noms de candidats sur la liste des compétiteurs. Ou des noms sur la liste de rejet pour non-conformité de diplômes. Mais, très vite, tout est rentré dans l’ordre et le concours a véritablement démarré. Il s’agit aujourd’hui de procéder à la publication des résultats qui commencent à trop tarder. Certains candidats piaffent d’impatience. Surtout depuis la publication des résultats du concours d’entrée à la fonction publique des collectivités, il y a quelques jours. Cela, pour la simple raison que le concours de recrutement des professeurs assistants pour le compte du Ministère de l’Enseignement Supérieur a eu lieu le 14 décembre et celui de la fonction publique des collectivités qui comptait plus de candidats et plus de postes à pourvoir a eu lieu plus tard, et les résultats ont déjà été publiés il ya quelques jours. Mais, comparaison n’est pas forcement raison. Car, la nature des concours et les profils mis à l’épreuve ne sont pas les mêmes.

Ainsi, les candidats doivent patienter pour ne pas pousser l’administration à faire un travail bâclé. Il y va de l’intérêt de tout le monde.

O D