Au Mali, le journaliste Birama Touré est porté disparu depuis le 29 janvier dernier, il y a un mois. Des voix, notamment celle d’Amnesty International, se sont élevées pour réclamer une enquête sérieuse.
Le mystère plane sur la disparition du rédacteur de l’hebdomadaire privé Le Sphinx, le dernier journal où Birama Touré a travaillé. La famille et les confrères du journaliste sont toujours sans nouvelles et disent ignorer les motifs de sa disparition. Peu avant sa disparition, Birama Touré, la cinquantaine, s’apprêtait à se marier.
Une enquête a été ouverte. Joint par RFI, Maître Mamadou Konaté appelle les enquêteurs à rendre publics les éléments d’information dont ils disposeraient. « Il y a évidemment une enquête qui a été ouverte au niveau des commissaires de police de Bamako, sous le contrôle du Procureur du tribunal de Première instance de la Commune IV du district de Bamako, avec lequel j’ai moi-même pris contact.
L’enquête, pour l’instant, ne donne absolument rien de concret, de manière à pouvoir rassurer les gens, d’une part, et d’autre part, nous avons besoin aujourd’hui que cette enquête soit prise en main de façon plus vigoureuse », déclare l’avocat.
« Une enquête, au bout de trente jours, doit avoir des éléments d’information. Il s’agit d’une vie humaine, il s’agit d’un chef de famille, il s’agit d’un professionnel, il s’agit d’un journaliste de surcroît. Cette enquête ne peut pas être muette, elle ne peut pas être discrète. Et pour faire la preuve aujourd’hui qu’elle est efficace il faut qu’aujourd’hui elle mette sur la table des éléments probants », insiste Maître Mamadou Konaté.
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