Sur l’embargo que la CEDEAO a pris contre notre pays le 2 avril 2012, le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara a essuyé toutes sortes de coups pour être instigateur de cette décision hâtive. On lui reprochait d’être contre le Mali et les Maliens. Dimanche 20 mai 2012, invité de Alain Foka dans le débat africain, le président ivoirien a tenu à apporter des éclaircissements sur l’embargo malien.
Le 2 avril 2012 à Dakar, en marge de l’investiture du président Macky Sall, la CEDEAO a mis en exécution sa menace, consistant à mettre notre pays sous embargo. Parce que le Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat (CNRDRE) n’a pas rétabli l’ordre constitutionnel conformément aux décisions de l’organisation sous-régional et de la Communauté internationale. Quatre jours, soit le 6 avril, le CNRDRE a signé un Accord-cadre avec la CEDEAO dans le but d’un retour à l’ordre constitutionnel. «J’ai demandé la clémence de la conférence des chefs d’Etat pour cette mesure soit suspendue. J’ai œuvré, moi en tant que président en exercice à faire suspendre l’embargo parce que j’en soufrant avec les maliens. Certains chefs d’Etat m’ont même reproché au dernier sommet d’avoir prise une mesure unilatérale», a souligné Alassane Dramane Ouattara. Mieux, il a précisé ceci : «Je l’ai fais parce que je connais la situation du Mali et des maliens»
Le président ivoirien se dit malheureux de voir ce qui se passe au Mali. «C’est un pays auquel je suis très attaché pour diverses raisons…Maintenant la concentration n’est plus sur la reconstitution de l’intégrité territoriale du Mali, ….les maliens doivent se ressaisir et penser au peuple malien plus tôt aux portefeuilles», a laissé entendre Alassane Dramane Ouattara au micro d’Alain Foka sur une station étrangère. C’est honteux de voir cette situation au Mali…