L'ex-chef de la police islamique du groupe Ansar Eddine est soupçonné d'avoir organisé la destruction de mausolées à Tombouctou, dans le Nord du Mali.
L’audience dite de « confirmation des charges » a été fixée au 1er mars, cinq mois après sa première comparution devant la Cour pénale internationale (CPI). À cette étape de la procédure, la procureure doit convaincre les juges qu’elle a suffisamment d’éléments contre Ahmad Al Mahdi Al Faqi pour ouvrir un procès.
Durant l’occupation de la « cité aux 333 saints » par les jihadistes, d’avril 2012 à janvier 2013, il fut l’un des chefs de la « Hesbah », la brigade des moeurs chargée d’y faire appliquer la charia. Il est soupçonné d’avoir orchestré la destruction de neuf mausolées de la « cité aux 333 saints » et de l’une des trois plus importantes mosquées – Sidi Yahia – de la ville.
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