Hôpital du Point G : Le grand nettoyage

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Publié le lundi 29 fevrier 2016 | L’Essor

© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de lancement du Projet 1 du P2RS
Bamako, le 16 décembre 2015 au CICB. Le ministre du Développement Rural a présidé la cérémonie de lancement des activités du Projet 1 du Programme de Renforcement de la Résilience à l`insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. (P2RS)

Les usagers et le grand public ne le savent certainement pas. Pourtant, l’assainissement des établissements requiert de grands moyens. Nos structures de soins (surtout publiques) malgré les gros efforts qu’elles déploient ne manquent pas de détracteurs quant à la salubrité de leurs locaux. Conscients de cette réalité, les responsables du centre hospitalier universitaire (CHU) du Point G, n’attendent pas tout des pouvoirs publics pour assurer la salubrité des lieux.
C’est dans cet esprit que l’administration hospitalière et l’Amicale des femmes du Point G, ont organisé vendredi leur traditionnelle semaine d’assainissement de l’hôpital. Le coup d’envoi symbolique de la semaine d’assainissement a été donné par le directeur général de l’hôpital Mamady Sissoko et la présidente de l’Amicale des femmes du CHU du Point G, Pr Kaya Assétou Soukho. Etaient aussi présents, le maire du village de Point G Mamadou Sacko, le président de la Coordination des associations pour le développement de Bagadadji (COADEB), Gaoussou Haïdara.
Il convient certainement de rappeler que l’administration hospitalière et l’Amicale des femmes du Point G, organisent chaque trimestre une semaine d’assainissement pour donner un grand coup de balai à l’hôpital. L’initiative s’inscrit en complémentarité des actions de nettoyage de routine. En effet tous les jours, des techniciens de surface, recrutés sur ressources propres, s’emploient à débarrasser l’établissement hospitalier des insalubrités. Ces différentes actions combinées visent à donner un visage plus rayonnant au centre hospitalier universitaire.
Pour la semaine d’assainissement, le directeur général et certains praticiens, notamment les professeurs Kaya Assétou Soukho de la médecine interne, Djénéba Doumbia du service des urgences, Aly Tembély de l’urologie, ont donné le bon exemple. Munis de balais, ils ont commencé à assainir devant le service d’urologie. Ensuite les équipes de nettoyage se sont déployées pour récurer les coins et recoins de l’établissement hospitalier à l’aide des kits de nettoyage (gants, balais, brouettes râteaux et cache-nez, entre autres). Elles ont débarrassé l’hôpital de bien d’éléments insalubres. Ce dispositif de nettoyage a été renforcé par les équipes de la Coordination des associations pour le développement de Bagadadji et les camions de la société de Ozone Mali.
Pour le directeur général de l’établissement, l’initiative montre que l’hôpital doit être assaini et il est réconfortant de voir le personnel s’investir pour la cause. Par ailleurs, Mamady Sissoko a invité les usagers à contribuer à assainir l’environnement hospitalier par l’observation des règles de bonne conduite.
Quant à Gaoussou Haïdara, il a expliqué que la COADEB a répondu simplement à une sollicitation de l’Amicale. « Notre objectif est d’apporter notre contribution à l’assainissement du milieu hospitalier », a ajouté le président de la COADEB tout en soulignant que l’assainissement est une tâche permanente puisque les ordures se renouvellent chaque jour.
A sa suite, le Pr Kaya Assétou Soukho a fait la genèse de son amicale créée en 2010 et dont le seul but, selon elle, est d’aider à assainir l’hôpital du Point G. Elle a lancé un vibrant appel aux bonnes volontés pour aider les femmes du point G à améliorer davantage le cadre de travail de l’hôpital et pour les praticiens et pour les usagers.
Pour le maire du Point G, la participation de la COADEB atteste que la quête de santé est bien partagée.
Au cours de semaine d’assainissement qui se poursuivra jusqu’au 4 mars, les équipes de nettoyage s’attacheront à débarrasser l’hôpital de toutes les insalubrités. Ce qui n’entravera aucunement les consultations et les autres activités de l’établissement hospitalier.

B. DOUMBIA
Source: Essor