Laboratoire national des eaux à Sotuba: Un joyau financé à hauteur de 825.306.773 Fcfa par le budget national

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Publié le mercredi 2 mars 2016 | Le Reporter

La pose de la première pierre du premier laboratoire national des eaux au Mali a eu lieu le vendredi 26 février 2016 à Sotuba, en commune I du District de Bamako. La cérémonie était présidée par le ministre de l’Energie et de l’Eau, Mamadou Frankaly Kéïta, en présence de son homologue de la Recherche scientifique et du 3ème adjoint au maire de la commune I du District de Bamako.

Financé sur fonds propres de l’Etat, c’est-à-dire par le budget national, le nouveau laboratoire national des eaux, dont la première pierre a été posée par Mamadou Frankaly Kéïta, ministre de l’Energie et de l’Eau, sera érigé sur une superficie de 25a 05ca. L’immeuble comprendra un rez-de-chaussée et deux niveaux. Le rez-de-chaussée occupera une superficie de 1103.39m2 et abritera les salles d’analyses physico-chimiques, bactériologiques, toxicologiques, sédimentologiques et des magasins. Le premier niveau occupera une superficie de 1138,64m2 et contiendra les salles de spectrophotométrie, de chromatographie ainsi qu’une salle informatique, de documentation et de bibliothèque. Et le deuxième niveau de 1024,61 m2 abritera principalement les bureaux de l’administration.

Le ministre Mamadou Frankaly Kéïta a précisé que «les travaux que nous aurons à lancer à l’instant, ont été confiés à l’entreprise XCM, tandis que le contrôle de qualité desdits travaux est confié au Cabinet d’architecture TEMBELY». Avant d’ajouter : «Je voudrais les exhorter à veiller aussi bien sur la qualité des prestations que sur le respect des délais contractuels».

Manifestant toute sa joie pour le choix de sa commune, pour la réalisation de ce joyau d’une importance capitale pour le Mali, le 3ème adjoint au maire de la commune I, Oumar Sidi Aly, a précisé : «Il est en effet établi que la consommation d’une eau qui n’est pas conforme aux normes de qualité peut être cause de nombreuses maladies. Ce qui pourrait considérablement impacter sur nos portefeuilles. C’est pourquoi nous ne pourrons pas passer sous silence cette initiative heureuse qui nous donne l’occasion de remercier particulièrement le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, et son gouvernement pour le combat quotidien qu’ils mènent en faveur de nos populations».

Gabriel TIENOU/Stagiaire