Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Editorial
Article
Editorial

En un mot : Pourquoi Kidal n’avait plus de choix
Publié le mercredi 2 mars 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Rencontre
© aBamako.com par A.S
Rencontre IBK-CMA-Plateforme
Bamako, le 27 février 2016 le président Ibrahim Boubacar Keita a rencontré les groupes armés a Koulouba




Pour une fois, tous les acteurs semblent décidés à aller à la paix. Mais, pour les leaders de la Coordination des mouvements de l’Azawad, la nouvelle attitude est dictée par des problèmes locaux. En plus des menaces terroristes exercées par leur ancien allié Iyad Ag Ghaly, la sécheresse les inquiète par-dessus tout. Selon des spécialistes, le niveau de la nappe phréatique a considérablement baissé par rapport à l’année dernière entraînant des risques accrus pour les populations.
Les dernières mesures des forages qui alimentent l’adduction d’eau de Kidal menées par le CICR indiquent que certains, qui étaient très productifs par le passé avec des débits avoisinant 20 m3 par heure, ne dépassent pas aujourd’hui 3 m3 par heure.
Le tarissement des puits pastoraux a déjà engendré le déplacement des populations et de leurs bétails vers les zones urbaines et les secteurs où se trouvent des points d’eau non taris.
Selon les acteurs humanitaires présents dans la région, faute de réponse adéquate d’ici le mois de mai, ce manque d’eau pourrait poser de graves risques à la santé et provoquer des conflits autour des points d’eau ainsi que des déplacements importants de populations.
Donc, les ex-rebelles ont le dos au mur et risquent de prendre à la gueule la colère des Kidalois qui ne cessent de réclamer le retour de l’administration pour mettre fin au détournement des dons par la CMA.
DAK
Commentaires

Dans le dossier

CRISE AU NORD DU MALI
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment