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Le suicide RPM par la division : Bomboté et Séméga engagés dans un duel fratricide
Publié le mercredi 2 mars 2016  |  L’Informateur
Conference
© aBamako.com par I.DIA
Conference de presse du Bureau National de l`union des jeunes du RPM
Bamako, le 22 Août 2013 à son siège sise à l`hippodrome, Rue Amirial Cabral, le Bureau National de l`union des jeunes du Rassemblement Pour le Mali (RPM) a animé une conference de presse pour remercier ses militants et sympathisants de leurs rémobilisations pour l`élection de leur candidat IBK, au 2ème tour de la présidentielle.




Nouvelle escalade dans la division qui sévit au sein du parti au pouvoir. Deux bureaux de section, un sous la houlette de Bréhima Bomboté, ex-député, et l’autre dirigé par Bakary Séméga, 1er adjoint au maire de la Commune III, sont devenus des crocodiles mâles dans un même marigot : un doit disparaître.
Les mots courent. Mais, indéniablement la réalité va toujours un peu plus vite, à laquelle ils doivent s’adapter. Après avoir soigneusement évité des semaines durant d’en faire cas, l’instance dirigeante du Rassemblement pour le Mali (RPM) a évoqué le contexte douloureux d’une inflation de bureaux de section III qui compte 30 comités que compte la section et 13 sous-sections. Toutefois, 11 sous-sections ont participé à la conférence de section le 13 février dernier.
A peine accueilli avec le sourire d’une forêt de militants désireux de booster la capacité de mobilisation du parti au niveau local en prélude des futures échéances électorales, le comité dirigé par l’ex- député Bomboté assiste impuissant à la mise en place d’un second bureau sous la houlette de Bakary Séméga, 1er adjoint au maire de la Commune III.
Dans ce cas, comme dans d’autres, les querelles intestines rappellent combien le mal est profond et le clanisme bien ancré dans les mentalités. Chaque partie en conflit jette toutes les gouttes d’essence dans le moteur en vue de sa reconnaissance par l’instance dirigeante du parti. Qui, à l’épreuve, s’est avérée hésitante, nonchalante. D’où le sentiment fort partagé des militants que le RPM a perdu tout ou partie du contrôle des structures de base –et, parfois, de l’ordre tout court.
Plus généralement, les multiples cas d’indiscipline sont restés impunis. On accrédite ainsi que l’idée que tout est possible, hors de toute sanction, minant encore l’unité, mais aussi la légitimité des comités de base dont le renouvellement se poursuit à quelques encablures du congrès ordinaire du RPM. Lorsqu’il est possible de défier le parti en mettant en place un comité parallèle sans rendre gorge, c’est tout l’édifice d’une chapelle politique qui est en péril et miné de l’intérieur.
Georges François Traoré
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