Les sujets de société, de justice et de corruption font la Une de la presse malienne de ce mercredi
« Logements administratifs : La liste des occupants illicites sera bientôt publiée », barre à sa une l'Essor.
Selon ce journal l'Etat veut récupérer ses logements administratifs occupés de façon illicite par des fonctionnaires mais se heurte à leur refus catégorique de les libérer, malgré les sommations et avertissements adressés depuis l'année dernière.
« Le département des Domaines de l'Etat et des Affaires foncières a donc décidé de passer à la vitesse supérieure en menaçant de publier la liste des occupants illicites des logements administratifs. Sur plus de 120 logements concernés par la sommation du ministre des Domaines de l'Etat et des Affaires foncières en juin 2015, seulement une quinzaine d'occupants ont accepté de rendre les clefs, les autres ne cessent d'invoquer des raisons qui, à l'analyse, ne tiennent pas la route », note l'Essor.
L'indicateur du Renouveau s'intéresse à l'ouverture de l'audience de confirmation des charges contre Ahmad Al Faqi Al Mahdi, accusé de destruction des mausolées de Tombouctou.
« La procureure de la CPI a accusé Ahmad Al Faqi Al pour avoir dirigé et participé à la destruction de mausolées protégés par l'Unesco à Tombouctou en 2012 », indique ce journal, qui affirme par ailleurs que ces destructions ont constitué une attaque contre une population entière et contre son identité culturelle.
Pour l'Indépendant qui revient dans ses colonnes sur cette audience à la Haye.
« La culpabilité d'Al Faqi Al Mahdi ne souffre d'aucune contestation. La destruction des mausolées précise Fatou Bensouda constitue un assaut dirigé contre la dignité et l'identité de toute une population et de ses racines religieuses et identitaires ».
Le Reporter de son côté dénonce le Recrutement au sein de l'armée : « Ça sent encore la magouille », souligne cette publication.
Selon le Reporter pour être recruté dans l'armée, c'est la croix et la bannière. « Pour preuve, le recrutement qui est actuellement en cours ; il dépasse tout entendement.
En effet, plusieurs candidats sont recalés pour des problèmes de santé, sans qu'on ne leur dise ce dont ils souffrent réellement. Alors qu'ils sont aptes, selon certains spécialistes de la santé. Certains ont été recalés au niveau des épreuves physiques.
Par contre, d'autres ont été admis alors qu'ils ne figuraient pas sur la liste des candidats, et pis, ils n'ont passé aucune épreuve ou test », constate amèrement ce journal.
HF/of/APA