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Majorité-Opposition politiques : Tout sur du faux
Publié le jeudi 3 mars 2016  |  Le Pays
Réunion
© aBamako.com par AS
Réunion de la classe politique malienne -
Bamako, le 02 décembre 2015 au CICB. A l’initiative de la mouvance présidentielle, l’ensemble de la classe politique (majorité et opposition) s’est retrouvé sous le signe «Sauvons le Mali d’abord». Etait inscrit à l’ordre du jour le thème : «la sécurité et la consolidation de la paix».




Propos déplacés, parfois injurieux. Voilà à quoi s’adonnent nos politiques de la Majorité et de l’Opposition. Dans cette aventure sans frilosité, ils dévoilent leurs actes et stratégies, franc-maçon, qui ont toujours maintenu le peuple dans cette impitoyable situation.
C’est en 2014 que le vent de la démocratie a bien réellement soufflé au Mali. Constat partagé qui se dégage suites aux élections présidentielles à l’issue desquelles Ibrahim Boubacar Keïta s’en est sorti vainqueur. Premier constat, sans bruit de contestation de résultats, le vaincu Soumaïla Cissé de l’URD s’emporte, avec toute la famille, chez le nouveau patron du Mali à Sébénikoro.
L’image fait le tour du monde entier et le Mali est félicité par les bailleurs de fonds qui applaudissent la fin d’une longue et interminable crise politique qui envenimait la situation au Mali. Second constat, l’opposition est constituée et le régime en place l’octroie un statut digne de ce nom avec tous les avantages y afférents, non dans les faits pour l’instant, sur papier. Troisième constat, les partis politiques se partagent entre les deux camps et IBK rafle sur ce point aussi la majorité des partis politiques. Quatrième point, le régime en place, dès son entrée en fonction, lance une poursuite judiciaire contre ATT accusé de ‘’Haute trahison’’.
Dans cette chaine de faits, chacun voulant se vider de son venin déculotte son prochain politique. Sa stratégie de voler ou même assassiner le Mali au bénéfice de sa propre poche. Les hommes du RPM ‘’les aigris’’ au lieu de se mettre au travail se donnent comme priorité accuser les partis politiques de l’opposition de tous les noms : en un mot, les plus grands voleurs de la République. Leur gestion est étalée au grand jour sur la grande place publique pour simple objectif gagner la confiance du peuple afin d’enterrer ces hommes ennemis qui ont géré le Mali pendant 20 ans. Soumaïla Cissé (URD) pour ses gestions en tant que ministre, PDG de la CMDT et au niveau de l’UEMOA ; Tiébilé Dramé (PARENA) pour l’organisation du Sommet France Afrique et la boite des Zones arides et semi-arides et enfin Modibo Sidibé (FARE) pour l’initiative riz. Ces trois, barons de l’opposition et Amis des anciens présidents (Alpha et ATT), sont qualifiés avoir conduit le Mali à la dérive sous les instructions de leurs chefs présidents.
Ceux-ci retournent de façon virulente la balle. En y dénonçant de manière excessive les maux du régime actuel qui est qualifié d’assassin du bonheur du peuple malien contrairement au slogan de campagne. Trop d’affaire en un seul compteur en seulement deux ans. Cela sans y ajouter la gestion antérieure du RPM et son capitaine à bord sous Alpha et ATT. Deux régimes sous lesquels il a aussi gracieusement été servi.
Même si l’opposition va si loin, dès fois en y oubliant le peuple pour des intérêts aussi politiques, il est unanimement reconnu que rien ne va dans ce pays aujourd’hui. Un passé décrié qui bat de loin le présent en termes d’actes contribuant au développement du pays.
Les alliés ou moutons de panurge qui suivent la direction du vent froid, sont les plus pourris aujourd’hui. Des complices de tous les régimes, Alpha-ATT-IBK, ils sont aussi comptables. Mais leur stratégie, se contenter du peu ; chanter les louanges du locateur de Koulouba sur du faux à cause des strapontins. Nombreux sont-ils aujourd’hui qui regrettent le fait d’avoir suivi IBK, mais ils ne peuvent pas le dire tout haut car cela leur couterait cher. Couper la dotation par la grasse de laquelle ils vivent à l’abri de la honte.
Pour ceux qui suivent la majorité ou l’opposition de manière si légère, ils ont subi chacun les conséquences d’une partie de leur gestion qui est critiquée publiquement en fonction de la position de l’auteur. Mara (YELEMA) est entre deux feus, majorité et opposition le frottent à cause de sa vision et sa manière d’y procéder. Kidal est un enjeu majeur qui concerne cela. L’ancien premier ministre sous la transition, Mr Diarra, en paie aussi pour son orgueil et sa méconnaissance de la façon de faire la politique au Mali. On le traine dans la boue jusque dans la profondeur de son intimité, que nous nous réservons d’en parler. Tout cela pour uniquement le salir politiquement. Zou, ancien premier ministre aussi, est traité d’aigri. Il s’énerve contre tout comme s’il est le seul véritable soucieux de l’avenir de ce pays. Commentent des politiques de la Majorité.
En conclusion, pour arriver à leurs fins tous les moyens sont bons. Alors ils ignorent que leurs stratégies peu rationnelles en la matière les ont rendus en Hommes Faux aux yeux de la population. Car ils se critiquent quand ils n’ont pas les mêmes visions et partagent sur le dos de l’Etat lorsqu’ils se retrouvent. Tout ça, s’en fou le Peuple. Il est le seul perdant.
Boubacar Yalkoué
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