Dans le nord du Mali, les djihadistes se sont adaptés, et ont encore récemment attaqué le camp des Casques bleus de la Minusma.
«Les terroristes donnent l'impression de renforcer leur savoir-faire, d'adapter leurs opérations à nos modes d'action.» Le général Hervé Gomart est venu à Kidal pour soutenir ses hommes, victimes il y a tout juste trois semaines de l'attaque la plus meurtrière jamais essuyée par le camp onusien (sept morts, une cinquantaine de blessés). Mais le chef d'état-major de la force de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) ne cherche pas à minimiser une menace terroriste, qui évolue en s'amplifiant. «Nous faisons face à des mines et à des IED (engins explosifs improvisés, NDLR) de plus en plus élaborés techniquement», détaille le général Gomart. Lundi, deux engins explosifs ont encore explosé au passage de véhicules onusiens, près de Kidal: six Casques bleus blessés. «Et l'attaque contre le camp de Kidal était une attaque complexe, poursuit le général, avec un véhicule suicide couplé à des tirs de mortier. C'était une opération terroriste très bien préparée.»
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