Selon nos confrères de RFI, des documents américains, reçus par l’agence Reuters et découverts pendant la traque d’Oussama Ben Laden au Pakistan, révèlent que la Mauritanie aurait tenté de conclure un pacte de non-agression avec Aqmi en 2010. Selon ces documents, un accord aurait pu être conclu pour une durée d’un an en échange d’une somme d’argent et de la libération de prisonniers.
La négociation avec des organisations jihadistes est une option pour laquelle d’autres pays africains, comme le Burkina Faso, ont déjà opté dans le passé. Même si un conseiller du président mauritanien a démenti l’existence d’un tel accord rappelant que Nouakchott est officiellement opposé à tout versement de rançon à des terroristes, les révélations sont pourtant jugés “crédibles” par le journaliste mauritanien Lemine Ould Salem.
Et dire que nos amis mauritaniens ont passé tout leur temps à critiquer le Mali d’être le maillon faible de la lutte contre le terrorisme et sont allés, pour certaines sources, à financer des complots avec la complicité de politiciens maliens, pour renverser le régime d’ATT régulièrement accusé de laxisme face aux groupes terroristes. Et pendant ce temps, ils finançaient les terroristes. Malheureusement pour Nouakchott, les crimes finiront toujours par être sus.
DAK