L’ancien Président de la Transition, Pr Dioncounda Traoré, retourne ce week-end au Bénin à la tête de la mission d’observation électorale de l’Union Africaine pour superviser l’élection présidentielle dont le 1er tour est prévu pour ce dimanche 6 mars. Auparavant, le Président Dioncounda Traoré avait supervisé les élections législatives dans ce même pays. En octobre 2015, il était en Côte d’Ivoire, à la tête de la mission d’observation de l’UA pour superviser l’élection présidentielle qui a consacré la réélection du Président Alassane Dramane Ouattara.
Cité Administrative : un manque criard d’eau
La Cité Administrative de Bamako, où sont logés la Primature et plusieurs départements ministériels, est confrontée ces temps-ci à un manque criard d’eau. À peine l’eau monte au deuxième étage. Ce qui rend la vie dure, très dure aux occupants de ce poumon de l’administration publique malienne. Une telle situation à la fois inacceptable et inadmissible interpelle le Premier ministre, Chef du gouvernement, Modibo Kéïta qui est loin peut-être d’imaginer le calvaire de ces milliers d’agents de l’administration.
Le chef de guerre du HCUA, Cheikh Ag Awissa à Bamako
Cheikh Ag Awissa est l’un des redoutables chefs de guerre du Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad, l’une des composantes de la Coordination des mouvements de l’Azawad. Surnommé « le guerrier », il a été donné pour blessé, voire mort à plusieurs reprises lors des combats au nord du Mali. Il séjourne actuellement à Bamako. Ce chef militaire de la CMA était le 28 février dernier au Centre International de Conférences de Bamako lors de la rencontre classe politique, société civile, CMA et Plateforme. Il se faisait discret. Ce qui n’a pas empêché le Président du PARENA, Tiébilé Dramé, de le dénicher avant de le présenter à l’assistance.
Celui qui fut l’une des pièces maîtresses du mouvement Ansardine est présenté comme l’un des hommes de confiance d’Iyad Ag Aghaly, la seconde cible des militaires de l’Opération française Barkhane après BelMokhtar, selon le Premier ministre Manuel Valls. Cheikh Ag Awissa aurait suivi une formation militaire en Libye avant d’aller combattre au Liban dans les années 1980. Il a participé à la rébellion touareg de 1990.
Source: Le Challenger