L’attaque, jeudi, de la gendarmerie de Macina et l’occupation anarchique du domaine aéroportuaire de Bamako sont les principaux sujets commentés par la presse malienne de ce vendredi.
«La ville de Macina attaquée hier : La Brigade de gendarmerie incendiée », titre le Républicain. Selon ce journal les assaillants étaient au nombre de quatre et auraient mis le feu à la Brigade et à un véhicule de la gendarmerie.
« Pas de victime en vie humaine. Selon nos informations, il n'y a pas eu d'accrochage, aucune résistance n'aurait été opposée aux assaillants armés, qui se sont retirés tranquillement après leur forfait. Il n'existe pas de garnison militaire à Macina, et la plus proche se trouve à Monimpébougou », déplore ce journal.
Selon l'Indépendant qui reprend la même information, il s'agirait d'élément lourdement armés qui se sont attaqués au poste de la gendarmerie. « Même les rares personnes qui étaient parties dans leur champ ont été priées de regagner précipitamment leur domicile ou de trouver un endroit plus sûr pour s'abriter. La ville de Macina a longtemps été dans le collimateur du Front de libération de Macina (FLM) très actif dans la zone principalement de Tenenkou », écrit L'Indépendant.
Info Matin, de côté, s'intéresse à l'occupation illicite de la zone aéroportuaire de Bamako. Selon ce journal, le ministre des Domaines a fait constater l'existence réelle d'une occupation sauvage et dangereuse de cette zone par des constructions qui sont en train de se développer, malgré l'existence de bornes indiquant les limites de l'aéroport.
« Le ministre Bathily a déploré le désordre qui y règne avant de promettre que des mesures idoines seront prises après mure réflexion des départements concernés », souligne ce quotidien.
Reprenant cette information dans sa livraison du jour ? l'Essor parle d'une occupation ‘'sauvage et dangereuse'' par des constructions qui sont en train de se développer. Cela malgré la présence de bornes indiquant les limites territoriales de l'aéroport.
«Mohamed Aly Bathily a déploré que l'aéroport se trouve aujourd'hui dépouillé de l'ensemble d'un patrimoine foncier dont l'usage lui est indispensable. Le ministre Bathily a donc souligné la nécessité pour nos concitoyens, aveuglés par le profit, de comprendre la dangerosité de cette zone. Tout en insistant sur le respect de l'application de la loi, Mohamed Aly Bathily a prévenu que le bien public ne saurait faire l'objet d'occupation privée », affirme le quotidien national.
HF/cat/APA