N’Djamena - Les ministres de la Défense des Etats membres du G5 Sahel, créé pour lutter contre les jihadistes dans la région, ont adopté vendredi à N’Djamena un projet "d’implantation en Mauritanie d’un Centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoce (CSAMAP)", selon un
communiqué final.
Ils ont également décidé la création d’une école de guerre provisoirement dénommée "collège de défense du G5 Sahel", dont le lieu d’implantation n’a pas été précisé.
Ils ont enfin recommandé à leurs chefs d’Etat la création dans chaque "Etat membre de groupes d’action rapide avec l’appui technique de la France et de l’Espagne, et le financement de l’Union européenne".
Le G5 Sahel est composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, tous pays confrontés aux attaques et attentats des divers groupes islamistes, affiliés à Al-Quaïda ou bien à l’Etat islamique (EI), et qui sévissent dans la bande sahélienne, du nord du Mali au bassin du Lac Tchad.
La prochaine réunion annuelle des ministres de la Défense du G5 Sahel doit se tenir en janvier 2017 à Bamako.
La France entretient dans la région une force de 3.000 hommes, au sein de son opération Barkhane basée à N’Djamena, pour lutter contre les islamistes.
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