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Prétendue mauvaise gouvernance: Un observateur démonte les allégations du Biprem
Publié le lundi 7 mars 2016  |  Le Prétoire
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© aBamako.com par Androuicha
Visite du président IBK en 4e région: Inauguration du château d`eau de la ville de Macina.
Macina dans le cercle de Macina dans la région de Ségou, le 08 décembre 2015. Dans les activités marquant sa visite effectuée en 4è région, le président Ibrahim Boubacar KEITA a procédé à l`inauguration de l`ouvrage de fourniture d`eau potable de la ville de Macina.




Une association en mal de reconnaissance a porté plainte contre le Président IBK pour haute trahison. Quelle mauvaise blague ! Les griefs sur lesquels elle fonde sa plainte sont les suivants.
1/ Violation de la constitution par le refus de déclarer publiquement ses biens.
Que dit la constitution Du 25 février 1992 dans son article 37 : «Après la cérémonie d’investiture et dans un délai de 48 heures, le président de la Cour suprême reçoit publiquement la déclaration écrite des biens du président de la République. Cette déclaration fait l’objet d’une mise à jour annuelle».

Que reproche-t-on au Président de la République ? D’avoir remis une déclaration écrite à la Cour suprême avec trois (3) jours de retard ou de n’avoir pas rendu publique ladite déclaration ?
Oui, il a remis sa déclaration avec trois (3) jours de retard, mais est-ce la fin du monde ? Je me pose cette question et je vous la pose.
Avait-il l’obligation de la rendre publique ? Non ! La seule obligation qui était la sienne était qu’elle soit remise en public.
Ceux qui l’accusent ne connaissent pas la différence entre une cérémonie à huit clos et une cérémonie publique.

Le huit clos c’est ce qui a lieu en privé, hors des regards d’autrui. Dans ce cas précis, autrui veut dire toute autre personne en dehors du Président IBK et du Président de la Cour suprême.
Or, comme nous le savons, le Président IBK était accompagné, lors de la remise de sa déclaration écrite de biens, de son épouse, de son Directeur de Cabinet et de son attaché de Cabinet. La remise de sa déclaration écrite de biens était donc légale en ce qui concerne le caractère public de la cérémonie.
Il aurait fallu tout simplement lire et comprendre l’article 37, pour savoir qu’en aucun cas, la Constitution n’exigeait que la déclaration écrite des biens du Président soit rendue publique. A moins que la mauvaise lecture de cet article n’ait poussé certains à penser que cette remise aurait dû avoir au stade du 26 mars, pour ensuite être publiée dans le journal L’Essor.

2/ Le détournement de 28.549.901.190 CFA pour les achats de l’avion présidentiel et des équipements militaires.
Nous sommes très surpris par la précision des chiffres, mais qu’à cela ne tienne. Qui peut apporter les preuves d’un détournement quelconque de deniers publics dans ces deux dossiers.
A/l’avion Présidentiel, il y a eu beaucoup de supputations, mais personne parmi les détracteurs n’a pu dire avec précision que tel montant a été détourné et surtout en apportant la preuve. On a d’abord commencé par contester l’opportunité de son achat, pour ensuite en contester le prix.
Commençons d’abord par dire quelle somme a été détournée, pour ensuite dire par qui.
B/Equipements militaires : qui au Mali n’a pas vu les images des soldats de l’armée malienne en guenilles, qui n’a pas vu les images des soldats maliens imitant le bruit des balles lors d’un exercice, qui n’a pas vu des soldats au front portant des chaussures plastiques, ou communiquant avec leurs portables ? Qui n’a pas vu l’armée malienne réquisitionner des véhicules civils pour aller au front ? Qui n’a pas vu des soldats maliens au front, utilisant la même arme ?

Aujourd’hui et grâce au contrat GUO-Star, qui n’est pas fier de voir nos soldats ressemblés à ceux d’une armée normale ? Qui n’est pas fier de voir l’armée montée au front avec des équipements conçus et fabriqués à cet effet ? Qui ne sait pas que notre armée est dotée correctement en équipement létal ?
Certains politiciens et journaux locaux en ont fait leur choux gras en annonçant que le Mali avait acheté des chaussettes à 20.000 CFA, voire 30.000 CFA la paire.
En réponse, nous transcrivons textuellement un article daté du 12 mars 2015 tiré du magasine Jeune Afrique.
« Comment le Mali a fait passer des armes… sous les chaussettes de Guo-Star ».
« Dans le contrat de 69 milliards de F CFA (105 millions d’euros) conclu en novembre 2013 entre la société Guo-Star et le ministère de la Défense du Mali (qui valut à ce pays les foudres du FMI et le gel provisoire de ses appuis budgétaires bilatéraux), il n’était pas seulement question de pick-up, de bérets, de chaussettes et de sacs de couchage. Des témoignages concordants font apparaître qu’il concernait aussi l’achat d’armes et de munitions.

J.A. a ainsi pu prendre connaissance d’un bon de commande du 13 décembre 2013 d’un montant de 19 722 204 euros (près de 13 milliards de F CFA) destinés à l’achat de centaines d’armes (mitrailleuses, pistolets automatiques, fusils à lunettes et mitrailleurs, lance-roquettes, lance-grenades, mortiers, etc.), de milliers de munitions et de six systèmes antiaériens de type ZSU-23-4 Chilka (980 000 euros l’unité). Selon nos sources, ces armes auraient été achetées à une société du nom de Metallica, dont le siège est en Bulgarie. Me Kassoum Tapo, l’avocat de Guo-Star, se serait rendu dans ce pays il y a quelques mois, information qu’il refuse de commenter. Il s’agissait à l’époque d’armer les soldats formés par l’Union européenne à Koulikoro et d’équiper les véhicules (blindés de transport de troupes et pick-up) achetés dans le cadre du même contrat. Aucune banque privée n’étant autorisée à prêter de l’argent pour acheter des armes, il a été décidé de « noyer » ces achats sensibles dans le contrat global passé avec Guo-Star, qui, officiellement, ne concernait aucun matériel létal. « Pour un pays comme le nôtre, il est très difficile d’acheter de l’armement, explique un proche collaborateur d’Ibrahim Boubacar Keïta. Nous avons sollicité l’aide de nos alliés, mais peu y ont répondu. » Sans commentaires.

3/ La diminution indue du budget des forces armées de 281 à 213 milliards de CFA.
Une loi d’orientation et de programmation militaire de plus de 1400 milliards de CFA a été votée en 2015. Cette loi, communément appelée L.O.P.M, a pour objectif de remettre l’armée malienne à niveau, tant dans le domaine de la formation que dans celui des équipements. Cette loi a permis par exemple de doter l’armée de l’air d’aéronefs neufs et d’occasion. C’est ainsi que des hélicoptères d’occasion ont été acquis auprès de la France, dont certains ont déjà été livrés à Bamako et d’autres le seront bientôt, que des hélicoptères endommagés qui étaient ici, MI et Z9, ont été réparés ou sont en cours de l’être, que des commandes d’avions de chasse (Super-Toucano), d’hélicoptères de combat (MI), d’avions de transport de troupes et de matériels (C293 et Y 12) ont été faites et sont en cours de fabrication en Chine, en Russie et au Brésil. Contrairement à ce qui avait cours ces dernières années, ce sont pour la majorité des aéronefs neufs, qui ont été acquis et comme toute commande d’avions neufs, ils ne sont mis en fabrication qu’à la commande. Même si ces commandes avaient été disponibles de suite, qui les auraient pilotés ? Savez-vous combien de pilotes sont opérationnels dans notre armée, sur ces types d’aéronefs ? Moins d’une dizaine. Voilà la triste réalité.

L.O.P.M a permis d’envoyer des jeunes maliens en formation à l’étranger, pour être opérationnels sur ces appareils. Sans pilotes et mécaniciens, une flotte aérienne n’est que décorative. Une question qui mérite d’être posée est depuis combien de temps n’a-t-on pas fait former des pilotes maliens ? La L.O.P.M, voulue et mise en place par le Président IBK, prévoit également l’achat d’équipements pour l’Armée de terre, la construction de nouvelles bases, de nouveaux camps militaires, le recrutement et la formation de plus de cinq mille (5000) jeunes et enfin, la construction d’un hôpital militaire.

Dès l’instant où cette loi est entrée en application, n’est-il pas logique qu’une partie du budget de l’armée soit réduite, car déjà prise en compte par elle ?
Aujourd’hui, nous recommençons à être fiers de notre armée, celle qui n’effectue plus de repli stratégique, celle qui est équipée et habillée correctement, celle qui va à la poursuite des bandits armés et des narcotrafiquants de tous poils. Ceci est l’œuvre de celui que certains veulent poursuivre pour haute trahison.

Le bon sens étant la chose la moins bien partagée, il est donc compréhensible que l’on puisse porter grief au Président IBK d’avoir déduit du budget de l’armée de cette année des dépenses exécutées l’année dernière ? Pour cette année et pour les quatre autres années à venir.
4/L’augmentation incongrue du budget de la Présidence de la République.
Le Mali est la troisième économie de la zone Uemoa avec un budget national de 1.998 milliards de CFA, derrière la Côte d’Ivoire (5810 milliards CFA) et le Sénégal (2990 milliards) et devant le Burkina-Faso (1639 milliards CFA). Savez-vous quel est le budget de chacune des présidences de ces pays ? · Côte d’Ivoire : 80 milliards de CFA, soit 1,37 % du Budget national.
· Sénégal : 72 milliards CFA, soit 2,4% du Budget national.
· Mali : 19, 7 milliards de CFA, soit 0,98% du Budget national.
· Burkina-Faso : 48 milliards de CFA, soit 4,69% du Budget national.
· Guinée –Conakry : 30 milliards de CFA, soit 2,14% du Budget national. Ces chiffres qui peuvent être vérifiés sur internet parlent d’eux-mêmes.

Comment voulez-vous que notre pays, le Mali, puisse avancer si nous ne nous en donnons pas les moyens, qu’ils soient matériels ou humains, pour y parvenir ?
Il y a dix ans, le budget de la Présidence du Mali était 14 fois supérieur à celui de l’ensemble des hôpitaux de Bamako, ceux qui aujourd’hui, par populisme, disent que l’actuel budget est 10 fois supérieur au budget de l’ensemble des hôpitaux de Bamako, n’étaient-ils pas aux affaires qui comme ministre, qui comme conseiller à la Présidence ? Pourquoi n’ont-ils pas démissionné à cette époque ? Savez-vous qu’en termes de pourcentage par rapport aux budgets nationaux, le Mali est le seul pays parmi ceux cités plus haut dont le budget de la présidence représente moins d’1% du budget national, 0,98% plus précisément.
5/De la sortie dramatique de Kidal du giron malien et de l’incapacité à mettre en œuvre l’accord d’Alger.
Il fût un temps pas si lointain, où les Maliens que nous sommes n’avions que nos yeux pour pleurer.
De l’époque où le Mnla, devenu CMA, plastronnait sur les antennes de toutes les radios et télévisions de la France et Navarre, de l’époque où ces mouvements fanfaronnaient dans presque toutes les villes du nord au futur partage de la gestion de la ville de Kidal. Qui peut dire de bonne foi que ces différents mouvements n’ont pas vu leur influence réduite à une portion congrue ou à une peau de chagrin ?

Pensez-vous que cela a été réalisé par une opération du Saint Esprit ? Non ! Il a fallu que celui que vous accusez aujourd’hui fasse sortir la région de Kidal du giron du Mali, paie de sa personne en effectuant des milliers de kilomètres de voyage, des centaines de réunions, des milliers de rencontres. Il a fallu que ce patriote inlassablement explique la position du Mali à ses différents interlocuteurs.

Tous ses efforts ont permis la signature de cet accord, celui d’Alger. Il est là et bien en place, cet accord. Il est en train d’être patiemment appliqué. Issu d’une stratégie pensée et conçue par le Président IBK et qui permettra dans les mois à venir aux patriotes maliens de voir l’administration malienne se déployer dans cette région sans bruit ni fureur. Qui, de bonne foi, peut dire qu’il n’y a pas d’avancée significative dans la gestion de la crise du nord ?
L’actualité se charge et se chargera elle-même de répondre à ce grief qui est porté de mauvaise foi.

Que ceux qui sont en mal de reconnaissance fassent leurs preuves autrement qu’en dénigrant ceux qui ont la lourde tâche d’apporter la paix et le développement à notre peuple.
Au Mali, pour grandir, il faut détruire ou tenter de détruire plus grand que soit. Cela se vérifie avec cette opération de communication montée par cette association, dont les assemblées générales peuvent se tenir dans une cabine téléphonique, faute de militants.

L’écrivain français Beaumarchais disait dans le Barbier de Séville : «Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose».
Voici la stratégie de ceux qui n’ont jamais rien fait pour le Mali et qui, aujourd’hui, veulent s’ériger en parangon du patriotisme.
Il nous revient, nous qui croyons en ce pays et qui avons placé notre confiance et notre espoir au Président IBK, de savoir et surtout de combattre pour le Mali.
Tiroba Konaté, Correspondance particulière
NB : le titre et le surtitre sont de la Rédaction
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