Une fois de plus sous le régime d’IBK, l’autorité de l’Etat est malmenée ! En effet, il avait été décidé de dégager toutes les voies occupées dans deux grandes communes de Bamako. Ces voies sont occupées par des marchands et d’autres ouvriers exerçant dans différents secteurs. Un tapage fut orchestré sur les medias pour lancer un ultimatum aux occupants. Cet ultimatum a expiré le 4 mars dernier. A la date indiquée, les occupants n’avaient pas bougé d’un iota. Finalement, la décision de les chasser a été reportée sine die.
Mais, ce n’est pas la première fois que les autorités capitulent devant les citoyens. L’on se rappelle que le gouvernement avait tenté de mettre en application une mesure rendant obligatoire le port du casque pour les motocyclistes. Jusqu’ici, cette mesure n’a pas été respectée.
Voici comment le pouvoir s’exerce sous l’autorité d’un homme qui avait promis aux Maliens d’instaurer l’autorité de l’Etat.
Infrastructures :
Bamako, une ville en ruine
Cela fait plus de deux ans que Bamako et d’autres grandes villes du Mali n’ont enregistré le démarrage d’un seul chantier. En effet, aucune infrastructure n’a été ouverte par le président IBK qui poursuit d’inaugurer les infrastructures entamées avant qu’il n’arrive au pouvoir.
Conséquence : Bamako se dégrade à un rythme effrayant. Les routes, les feux tricolores, les monuments et autres places publiques réalisés sous ATT, tombent en ruine dans l’indifférence générale. L’on se demande s’il existe encore dans ce pays un département en charge des infrastructures ou encore des mairies.
Pendant ce temps, l’argent public est détourné ou tout simplement dilapidé pour le confort du prince.