Si les leaders du Bloc d’intervention patriotique pour la réunification entière du Mali (Biprem/Fasoko) ont réussi un coup médiatique avec l’annonce d’une plainte contre IBK pour haute trahison, ils ont du mal à rallier à leur cause. Alors que Lassine Diawara et ses camarades clamaient leur conviction patriotique, ils sont plutôt vus comme des “opportunistes non satisfaits”.
A l’exception du soutien très diplomatique d’Oumar Mariko, ils n’ont reçu que des coups sur la tête après leur sortie. Plusieurs organisations politiques et de la société ont senti une manœuvre dilatoire pour s’attirer l’attention du président de la République auprès de qui ils n’ont pas pu récolter les afruits de leur alignement en 2013 puisque leur chef voulait, dit-on, être ambassadeur du Mali au Canada où il a résidé plusieurs années. Il y a fait d’ailleurs la connaissance de Karim Kéita dont il était l’un des proches allant jusqu’à occuper les bureaux du député élu en Commune II pendant plusieurs mois.
On relève aussi que le Biprem, dont les initiateurs avaient créé une association de journalistes pour soutenir le capitaine-général Sanogo, soutenir le candidat IBK avant de jurer de marcher jusqu’à Kidal pour la réunification du Mali, n’a plus de raison d’être.
Toujours est-il que le Biprem était muet au plus fort des scandales de l’avion présidentiel, des équipements militaires, des tracteurs, des engrais hors normes, etc. Alors pourquoi réveiller le chat qui dort ? Pourquoi tirer à terre de la sorte sachant que la plainte ne prospérera pas ?
Il y a quelque chose de pourri au Royaume du Danemark.
DAK