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Me Amadou Tieoule Diarra, 2e vice-président du PACP : “Nous devons soutenir le processus de Kidal en vue”
Publié le lundi 7 mars 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Kidal,
© Autre presse par Dr
Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali




Le Forum de Kidal, la recherche de valeurs communes de gouvernance, la position du parti dans le paysage politique… ont été les sujets phares de la conférence de presse du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP) à son siège le samedi dernier. Au cours de ce point de presse, le 2e vice-président, Me Amadou Tiéoulé Diarra, a déclaré que “nous devons soutenir le processus de Kidal en vue”.



Samedi, en présence des responsables du PACP et devant plusieurs militants, le 2e vice-président du PACP, Me Amadou Tiéoulé Diarra, en conférence de presse, a déclaré que “nous devons soutenir le Forum de Kidal”.

Le conférencier s’est félicité du prochain Forum qui se tiendra à Kidal le 27 au 30 mars. Pour lui, la question qui doit être posée est que comment arriver à une paix durable entre Maliens ? Sur ce volet, il s’est référé au dernier forum de 2007 qui avait lieu entre la rébellion de l’Alliance du 23-Mai 2006 pour le changement d’Ibrahim Ag Bahanga et le gouvernement malien, en présence des facilitateurs comme l’Union européenne et l’Algérie. C’est ce que le conférencier a appelé Kidal I.

Il a ajouté que Kidal II doit servir de base pour éviter les erreurs de Kidal I et une occasion pour réduire l’insécurité, sécuriser les grandes routes du Nord financées par l’Union européenne et permettre la libre circulation des personnes et des biens licites ; poursuite de la réalisation d’infrastructures.

Il a proposé aux participants au Forum de Kidal de dégager un programme au cours de la rencontre pour faire accélérer les choses.

Sur la recherche de valeurs communes de gouvernance, le 2e vice-président du PACP s’est réjoui des approches du ministre de l’Administration territoriale en matière de démocratie participative. Pour le PACP, les multiples convocations et discussions avec l’ensemble des partis politiques du Mali expliquent les limites de la démocratie représentative.

Face aux hommes des médias, les leaders du parti ont réaffirmé leur attachement au centre malien, c’est-à-dire les partis non alliés, et de réitérer que celui-ci est un cadre d’échange au même titre que la Convention de la majorité présidentielle et le Cadre de l’opposition.

Yehia M. Baby

Stagiaire
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