Faciliter l’organisation des élections locales, opérationnaliser les nouvelles régions, nommer des représentants de l’Etat et des nouveaux exécutifs locaux, telle est la principale recommandation de la délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU, conduite par son président, l’Angolais M. Ismaël Abraão Gaspar Martins, Représentant permanent de l'Angola et Président du mois de mars du Conseil de sécurité, qui a séjourné au Mali du 4 au 7 mars 2016.
La délégation du Conseil de Sécurité qui a séjourné au Mali, a rencontré les autorités et visité certaines régions pour s’enquérir des réalités sur le terrain.
Au cours des échanges avec les plus hautes autorités, le président du Conseil de Sécurité et sa suite ont, en plus de la nécessité de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, recommandé l’accélération du processus de décentralisation.
« La priorité aujourd'hui est à la pleine mise en œuvre de l’Accord de paix, l’accélération de la mise en œuvre de l’accord de paix et sa déclinaison dans l’ensemble de la réalité du Mali, y compris et d’abord, sur le terrain. De ce point de vue là, parmi les domaines prioritaires que le Conseil de Sécurité a à l’esprit, je mentionnerais le fait de faire avancer le processus de décentralisation, faciliter l’organisation des élections locales, opérationnaliser comme nous disons dans le jargon du Conseil, les nouvelles régions, nommer des représentants de l’état et de nouveaux exécutifs locaux. Tout processus qui de notre point de vue est extrêmement prioritaire et important. Vous avez mentionné le DDR, des progrès importants ont été débutés dans le cantonnement. Nous sommes très soucieux de vous encourager à progresser sur la réinsertion des anciens combattants rebelles, sur l’intégration de certains d’entre eux dans les forces nationales », peut-on lire dans la déclaration de M. François Delattre, représentant permanent de la France au conseil de sécurité, lors des échanges avec le Premier ministre, Modibo Kéïta.
Daouda T Konaté