Dans un communiqué rendu public vendredi dernier, relatif à la plainte du Bloc d’intervention populaire et pacifique pour la réunification entière du Mali (Biprem) contre le président de la République du Mali, le PSPA juge qu’elle est incohérente.
Sitôt le secrétariat exécutif national (SEN) du Parti social-démocrate africain (PSDA) a pris connaissance, par voie de presse, de la plainte pour “haute trahison”, déposée par le Biprem à l’encontre du président de la République, a tenu une réunion extraordinaire à son siège le vendredi 4 mars 2016.
Le Parti social-démocrate africain (PSDA) reconnait le droit à tout Malien de porter plainte contre un concitoyen et à la société civile, particulièrement aux associations son rôle important joué lors de graves crises vécues par notre peuple.
Cependant, le parti considère que les accusations formulées par le Biprem à l’encontre du président de la République ne sont pas cohérentes et ne respectent pas la procédure juridique en vigueur dans le pays. Selon le PSDA, les affaires citées par le Biprem font actuellement l’objet d’un traitement au niveau des services de la justice.
C’est pourquoi, le Parti social-démocrate africain a tenu à rappeler le contexte dans lequel s’inscrit le pays. “La signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali ; la récente rencontre du président de la République avec la CMA et la Plateforme ; la rencontre entre l’ensemble de la classe politique, la société civile, la CMA et la Plateforme et le Forum de Kidal en préparation en fin mars nourrissent à nouveau l’espoir d’un Mali uni et pluriel dans une République laïque”, souligne le PSDA.
Pour toutes ces raisons, le parti invite l’ensemble des démocrates, fils et filles du Mali, à s’engager davantage pour conforter la dynamique engagée par le président de la République et son gouvernement. Avant de renouveler sa confiance au processus de stabilisation du Mali sous la très haute direction du président de la République.
De même qu’il appelle le peuple malien à la vigilance et l’invite à s’investir pour la paix et le développement et contre toutes velléités susceptibles de freiner les efforts en cours. Enfin, le PSDA fait remarquer que l’heure est plutôt à la sensibilisation et à l’information pour la paix, la cohésion et la réunification.
M. C.
ATTAQUES CONTRE LE CHEF DE L’ETAT
L’APM à la rescousse
A la faveur d’un point de presse animé le samedi dernier, l’Alliance pour le Mali (APM) dénonce les attaques contre la personne du chef de l’Etat et du gouvernement. C’est le président de la conférence des présidents de l’APM, Oumar Ibrahim Touré, qui l’a dit.
Dans sa riposte, l’APM “condamne vigoureusement les attaques perpétrées contre les forces de défense et de sécurité du Mali et celles étrangères notamment la Minusma et la force Barkhane ainsi que les paisibles populations”.
Occasion toute trouvée, pour l’APM, pour apprécier hautement les nouvelles évolutions relatives à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation Mali. Ce qui, selon l’Alliance, met fin à la belligérance et à la perspective du forum de l’espoir prévu du 27 au 30 mars prochain à Kidal.
Au regard des efforts déployés, l’APM soutient et encourage le président de la République et son gouvernement pour toutes les actions visibles qui contribuent à ramener une paix durable et la cohésion en cet instant de fragilité.
De même, l’APM apprécie fortement les soutiens dont bénéficie notre pays notamment ceux du Conseil de sécurité des Nations unies à surmonter l’épreuve dont il a été victime.
Par ailleurs, la conférence des présidents salue avec une grande satisfaction les réformes administratives initiées par le gouvernement dont le but est de renforcer la décentralisation en donnant l’opportunité aux collectivités de décider de leur propre développement.
L’Alliance pour le Mali constate avec regret que “des attaques injustifiées sont perpétrées contre les institutions de la République notamment contre la personne du président de la République”.
De telles pratiques ne passent pas, souligne l’APM qui assure qu’elle ne saurait rester indifférente. Par conséquent, l’APM réaffirme son soutien indéfectible au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, au Premier ministre Modibo Kéita et à tout son gouvernement.
L’Alliance exhorte incessamment la classe politique et tous les Maliens à l’union sacrée et à la mobilisation autour des plus hautes autorités pour faire face aux défis de l’heure.
M. C.