Affectée au ministère de l’Education nationale depuis 2007, au niveau de la cellule de communication, Mme Konaté Founé Sangaré , attachée d’administration, a la charge d’établir les correspondances et de prendre attache avec les médias pour la couverture médiatique des activités du département de l’éducation nationale. Pour la journée internationale de la femme, nous l’avons eu pour vous.
Le Pouce : Que représente le 08mars pour vous ?
Mme Konaté Founé Sangaré :
« La célébration de la journée internationale de la femme représente pour moi, la réparation d’une injustice faite aux femmes. Aujourd’hui, la place de la femme de la femme dans l’humanité n’est plus à démontrer. De tout temps, la femme a été l’élément par qui le bonheur est arrive et c’est elle qui se bat pour éloigner le malheur de la famille. Pour ces raisons, dédier une journée à la femme est en quel que sorte, rendre une justice ».
Le Pouce : Vos rapports de collaboration avec les hommes dans votre mission ?
Mme Konaté Founé Sangaré :
« Depuis 2007, date à laquelle j’ai été affectée au département de l’Education, je n’ai eu aucune difficulté avec mes collaborateurs. Dieu merci, tout se passe bien avec les journalistes, avec mon chef et aussi avec les autres travailleurs du ministère. Je ne me suis jamais senti discriminée en aucun moment en raison de mon statut de femme. Il en de même dans mon foyer, où je n’ai pas de problèmes avec mon mari à cause de mon travail ».
Le Pouce : Quelle perception faites-vous de la notion d’équité et d’égalité du genre ?
Mme Konaté Founé Sangaré :
« Je pense que par la force des choses, la notion d’équité et d’égalité s’impose à l’humanité. Sous les cieux et tous les jours, la femme donne la preuve de ses capacités à faire autant de choses que les hommes sans vouloir les concurrencer. Pour moi, l’ordre naturel des choses fait que l’équité et l’égalité du genre n’est plus un mythe. Si la femme fait des preuves, elle est récompensée au même titre que l’homme »
Le Pouce : Un appel ?
Mme Konaté Founé Sangaré :
« Je profite de cette occasion pour lancer un appel particulier aux femmes rurales qui payent le lourd tribut des effets de la conjoncture socio-économique. J’invite les femmes urbaines à mener des actions pour encourager celles du monde rural dans leur prise en charge quotidienne des besoins de la famille. Etre femme n’est pas une fatalité. A nos consœurs des zones rurales, je les encourage à resserrer la ceinture pour qu’elle puisse pleinement jouer leur partition dans le développement du pays ».
Entretien réalisé par Jean Goïta