Les responsables du Collectif pour la Défense de la République (CDR) étaient le 5 mars 2016 au carrefour des jeunes pour montrer leurs indignations vis-à-vis du Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM-Fasoko). Animée par le Porte-parole du Collectif pour la Défense de la République (CDR), Mohamed Bathily alias Ras Bath accompagné par Bourama Diarra, président du Collectif.
Selon le conférencier l’acte du Biprem a jeté un discrédit sur la société civile malienne et du coup a pris un coup. Il a précisé qu’après avoir déposée cette plainte contre le président IBK, le Biprem n’est pas le bloc d’intervention pour la réunification du Mali, mais des blocs de plaisantins. Pour lui, cette plainte est rejetée, parce que la haute cour de justice statue que sur des cas de circonstances. Le porte-parole du CDR a pris l’exemple sur l’article 95 de la constitution malienne. « La haute cour de justice est compétente pour juger le Président de la République et les Ministres mis en accusation devant elle par l’Assemblée nationale pour haute trahison ou à raison des faits qualifiés de crimes ou délits commis dans l’exercice de leurs fonctions ainsi que leurs complices en cas de complot contre la sureté de l’Etat. La mise en accusation est votée par scrutin public à la majorité des 2/3 des Députes », a-t-il expliqué.
Abdoul Karim Konaté