Le Burkina Faso sous Blaise Compaoré et la Mauritanie sont deux pays qui avaient un «pacte de non agression» avec les groupes jihadistes et terroristes en Afrique de l’Ouest. C’est grâce à ce pacte que le Burkina Faso était devenu le nid des rebelles maliens avec leurs complices terroristes et narcotrafiquants. Mais, de nos jours, le Burkina Faso n’en fait plus partie. Le pacte a été rompu par les nouvelles autorités du Faso qui ont à plusieurs reprises arrêté des rebelles touaregs maliens, même s’ils ont été par la suite libérés. Aujourd’hui, le Burkina se débarrasse des bandits et narcotrafiquants.
Alors que sous Blaise, c’est le général Gilbert Diendéré qui était l’homme à tout faire ; il était venu deux fois récupérer des otages libérés par AQMI à Tombouctou. C’est le même Diendéré qui était venu prendre Bilal Ag Achérif, blessé lors des combats entre le MUJAO et le Mnla à Gao, en pleine crise. Les Maliens n’ont jamais oublié cela. La Mauritanie n’a pas encore rompu le pacte de non agression. Ce pays n’a pas été attaqué par les terroristes, mais les autorités mauritaniennes veulent engager la lutte contre les terroristes au Mali. On se demande à quoi va servir cette lutte. Si l’on sait que ce pays est un lieu sûr pour les terroristes et jihadistes.