L’annonce a été faite hier par Boubacar Baba Diarra président de la Fédération malienne de football (Fémafoot) lors d’une conférence de presse au siège de la Fédération.
Pour le président de la Fémafoot, qui était face à la presse mardi, les deux préalables à la reprise du championnat de Ligue 1 ont été remplis. Il s’agissait de la reprise de l’élection de la Ligue de Bamako et l’organisation d’une assemblée générale qui a siégé sur la montée des clubs et les suspensions individuelles. “Donc, il revient à la Fémafoot de poursuivre normalement ses activités dont notamment la reprise du championnat”, a-t-il souligné.
Pour Boubacar Baba Diarra, le championnat redémarrera le samedi 12 mars prochain avec 20 clubs qui seront répartis entre deux poules avec des matchs en aller-retour. “A la suite de ces confrontations, les premiers des poules joueront le carré d’as tandis que les quatre clubs derniers seront relégués en division inférieure”.
C’est la première fois que le championnat se jouera avec 20 clubs, ce qui suscitera des dépenses supplémentaires, mais le président de la Fémafoot est formel : “On négociera avec les partenaires ou à défaut le gouvernement mettra la main à la poche dans la mesure où il est prêt à accompagner le foot”.
S’agissant des clubs repêchés, ils ne seront pas programmés le samedi et le dimanche prochain parce qu’ils ne disposent pas encore de licences pour leurs joueurs.
Boubacar B. Diarra a également répondu à une épineuse question posée par un journaliste qui cherchait à savoir la collaboration actuelle entre la Fémafoot et son département de tutelle. Boubacar Baba Diarra a avoué qu’elle n’est pas bonne. Pour lui, un seul point d’achoppement l’oppose au ministère : il s’agit de la gestion des finances de la Fémafoot qui ne le regarde pas. “D’ailleurs, le ministère doit 406 millions de F CFA à la Fédération”, à en croire Boubacar Diarra. Et d’informer qu’il avait cherché à mettre en place une régie des dépenses du foot pour la transparence, ce que le ministre aurait refusé.
Zoumana Coulibaly