LONDRES - Le patron de BP Bob Dudley a déclaré mardi qu'"il craignait le pire" pour quatre de ses salariés qui étaient toujours portés manquants, après l'attaque perpétrée samedi par des islamistes contre le site gazier algérien d'In Amenas et réprimée durement par les forces
spéciales algériennes.
"Nous sommes gravement préoccupés pour ces collègues et redoutons qu'il y ait un mort ou plus parmi eux", a-t-il déclaré.
"C'est avec une grande tristesse que je dois maintenant dire que nous craignons le pire pour eux tous. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour soutenir leurs familles et nous demandons à chacun de leur manifester de la considération et de respecter leur intimité", a-t-il poursuivi.
Le groupe pétrolier organisera mercredi une minute de silence dans ses bureaux du monde entier en l'honneur de ceux qui ont perdu la vie sur le site gazier.
Les autorités algériennes ont indiqué mardi qu'elles recherchaient toujours cinq étrangers et qu'elles tentaient d'identifier sept corps carbonisés.
Samedi, un commando de 32 islamistes armés ont pris en otage des centaines de travailleurs sur le site d'In Amenas.
Trente-sept étrangers de huit nationalités différentes et un Algérien ont été tués durant l'attaque.