En vue de récompenser le mérite de la femme malienne en particulier, le président d’honneur de l’Alliance pour la Paix et la Solidité (APS-Mali), Malamine Koné, a initié le Prix de la Reconnaissance. Cette année, c’est le colonel Néma Sagara (commandant de la base 101 de Sénou) qui avait été choisie pour recevoir ce prix, symbolisé par une sculpture en bois appelée Ciwara plus une enveloppe financière d’un million de franc CFA. Mais cette distinction n’a finalement pas été décernée à la récipiendaire. Et pour cause, la hiérarchie y a apposé un niet catégorique. Néma Sagara a été interdite de recevoir son prix. Ainsi, la cérémonie de remise, qui était prévue au Cicb le 8 mars dernier, a été purement et simplement annulée par l’Aps.
Front social ;
La CSTM dépose un préavis de grève de 48 heures
La tension ne baisse pas sur le front social. Après plusieurs syndicats locaux, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (Cstm) est entrée dans la danse. Cette centrale, mécontente de la non-satisfaction de ses engagements dans plusieurs secteurs (santé, éducation, transports, Banques, liberté syndicale), a déposé sur la table du gouvernement un préavis de grève de 48 heures, à compter du 21 mars prochain.
Entre autres, la centrale exige du gouvernement l’intégration de tous les enseignants contractuels des collectivités dans la Fonction publique de l’Etat ; l’application du décret N° 2015-0363/PRM du 19 Mai 2015 ; le paiement de la prime d’ancienneté aux enseignants de l’enseignement privé catholique. Aussi, la Cstm revendique l’amélioration du plateau technique des structures sanitaires des hôpitaux (Point G et Gabriel Touré), des Centres de santé de références et Communautaires ; le recrutement par l’Etat du personnel spécialisé pour ces structures sanitaires, ainsi que l’instauration d’un plan de carrière pour les agents non professionnels de la santé en activité.
Si ces doléances ne sont pas satisfaites, la centrale menace d’aller en grève du lundi 21 au mardi 22 Mars. La grève sera observée sur toute l’étendue du territoire.
Terrorisme ;
Ké-Macina prise pour cible
Le jeudi 3 mars dernier, de présumés terroristes se sont attaqués au poste de gendarmerie de la ville de Ké-Macina (Ségou). On ne déplore pas de perte en vie humaine. Cependant, les assaillants auraient incendié le véhicule personnel du commandant de Brigade par intérim. Celui-ci, seul au poste selon certaines sources, n’a eu la vie sauve que grâce à l’agilité de ses jambes. Après le poste, les assaillants auraient endommagé un autre véhicule, avant de se fondre dans la nature. C’est dire que la menace reste réelle et qu’à tout moment, ces présumés terroristes pourraient resurgir.
La Rédaction