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Au Mali, l’ONU veut la paix coûte que coûte
Publié le jeudi 10 mars 2016  |  revue-afrique




Des représentants du Conseil de sécurité de l’ONU ont demandé aux autorités maliennes et aux groupes rebelles d’accélérer le processus de paix, neuf mois après la signature d’un accord.
Le week-end dernier, les représentants des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies étaient au Mali. Selon François Delattre, le représentant français, « pour l’ONU, la priorité aujourd’hui est à la pleine mise en œuvre de l’accord de paix. » Le Conseil de sécurité veut accélérer sa mise en œuvre « y compris et d’abord sur le terrain. » La délégation a rencontré le Premier ministre malien, Modibo Keïta, et les autorités régionales, notamment à Mopti, dans le centre du pays, et à Tombouctou, dans le nord-ouest.
Manque de formation et d’équipements
En 2015, à Alger, avait été signé un accord de paix engageant les autorités maliennes « à éliminer définitivement les causes profondes de la situation actuelle et à promouvoir une véritable réconciliation nationale. » Cet accord avait été signé par le gouvernement malien, mais également par la Coordination des mouvements de l’Azawad, l’alliance de groupes rebelles, notamment touaregs. Le 27 mars s’ouvrira un forum pour la paix et la réconciliation à Kidal. Le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé à être informé des avancées de cet événement.
Le chef de la Minusma, la mission de l’ONU au Mali, Mahamat Saleh Annadif, s’est dit « impatient » et a expliqué à Jeune Afrique qu’il était « extrêmement important que nous conjuguions nos efforts pour que l’accord de paix soit intégralement appliqué. » Neuf mois après que l’accord de paix a été entériné, la force militaire internationale est toujours présente sur le territoire, alors que plusieurs zones sont encore sous le contrôle de groupes djihadistes. Pour arriver à stabiliser le pays, « il y a encore des progrès à effectuer », a déclaré François Delattre, qui a mis l’accent sur la formation et l’équipement.
Source: revue-afrique
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