Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme, le personnel féminin de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (l’APEJ) a fait un don à l’Association malienne de lutte contre la déficience mentale chez l’enfant (AMALDEME) dont les locaux se trouvent à Lafiabougou en Commune IV de Bamako.
La cérémonie de remise a eu lieu mardi en présence d’une représentante du ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de la Construction citoyenne, Mme Togo Yagalen Marie Togo, du directeur général de l’APEJ, Amadou Cissé, et de la présidente de l’Amaldème, Mme Yasmina Sanogo.
Après avoir fait des dons à Séguéla et à l’hôpital du Point G, les femmes de l’APEJ accentuent leur solidarité envers les plus démunis afin de combattre l’exclusion sociale. Le don, essentiellement composé de produits alimentaires (riz, sel, lait, huile) et de kits sanitaires, constitue une aide précieuse pour l’Amaldème qui traverse des moments difficiles.
Mme Yasmina Sanogo a donc salué cette action de bienfaisance des femmes de l’APEJ. « Ce don nous va droit au cœur car nous en avons grandement besoin », a-t-elle confié. Elle a saisi l’opportunité pour plaider la cause des jeunes de l’Amaldème auprès du directeur de l’APEJ, en terme d’insertion professionnelle. L’opérationnalisation du centre pour les jeunes déficientes de Djélibougou (en Commune I de Bamako) et de celui de Baguinéda, constituent les deux autres doléances soumises au patron de l’APEJ.
Celui-ci a estimé que le thème du 8 Mars 2016 – « Egalite genre et autonomisation de la femme » – incite à mener des actions de solidarité. A l’APEJ, la journée était placée sous le signe de la solidarité pour plus d’égalité.
La représentante du ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de la Construction citoyenne, Mme Togo Yagalen Marie Togo a félicité les femmes de l’APEJ pour leur initiative humanitaire en faveur des pensionnaires de l’Amaldème. « Le geste est plus important que le don même. Cela montre que l’union et la solidarité ne sont pas de vains mots dans notre société. C’est comme cela que chacun prendra part au développement de cette société », a-t-elle affirmé.
Mme Sidibé Lala Coulibaly, responsable des femmes de l’APEJ, a expliqué qu’en tant que « femmes, mamans, nous nous sentons obligées d’aider nos sœurs et enfants de l’Amaldème ».
Mariam DIABATE