Depuis quelques jours, le « Regroupement IBK-Mali 2012 » dont est membre le Parti de l’Indépendance, de la démocratie et de la solidarité (P.I.D.S) a constitué avec la COPAM, la COPAM des Forces Vives, le Front patriotique pour le Mali (FPM), « Joko Ni Maya » et d’autres la « Coalition pour des concertations souveraines immédiates et pour le changement ».
Comme son nom l’indique, cette Coalition se donne comme objectif d’amener les Pouvoirs publics à organiser immédiatement des « concertations souveraines pour le changement » sur les documents déjà élaborés dont deux schémas relatifs aux organes de la Transition.
Tout en reconnaissant la nécessité d’une concertation pour l’élaboration de la feuille de route de la Transition, le Parti de l’Indépendance, de la démocratie et de la solidarité (P.I.D.S) se démarque très nettement de cette dont il juge l’objectif totalement incompatible avec l’ordre constitutionnel rétabli à la faveur de l’Accord-Cadre du 06 avril 2012.
En effet, pour le P.I.D.S, ledit accord n’ouvre en aucune manière la voie à la tenue d’une « conférence nationale » du type de celles qui figurent organisées dans les années 1990. Et, surtout, il ne confère l’exercice de la souveraineté à aucune instance ou institution différente de celles prévues par la Constitution du 25 février 1992.
Pour toutes ces raisons, le Bureau politique national du PIDS, soucieux du maintient de la légalité républicaine et de l’ordre constitutionnel, demande à ses militants et sympathisants de ne participer à aucune action de soutien à la tenue de ces « concertations nationales souveraines ».
Le PIDS profite de l’occasion pour réaffirmer son soutien total et indéfectible à l’armée malienne dans sa noble lutte pour la libération totale des zones occupées de notre territoire.
Bamako, le 10 janvier 2013
Pour le Bureau politique national/PO
Le Secrétaire général
Amara COULIBALY
Déclaration du Bureau politique national du P.I.D.S
Le Bureau politique national du Parti de l’Indépendance, de la démocratie et de la solidarité (P.I.D.S)), s’est réuni en session extraordinaire le 12 janvier 2013 pour procéder à l’examen des derniers développements de la crise politique et sécuritaire que traverse notre pays.
Après une analyse approfondie de la situation qui prévaut, le Bureau politique national :
- Souscrit entièrement à l’appel du Président de la République par intérim à la mobilisation générale du peuple pour la défense de la patrie et invite ses militants à se tenir prêt pour consentir tout sacrifice que cela exigerait ;
- Prend acte de la demande adressée à la France par le Président de la République par intérim pour obtenir son appui contre l’avancée des djihadistes ;
- Considérant cependant que la défense de la patrie est un devoir sacré qui incombe à l’Armée nationale, engage le Gouvernement à prendre les dispositions nécessaires pour la mettre en condition de l’assurer dans l’honneur et la dignité conformément aux idéaux des pionniers de l’indépendance
