Une fin de mandat nécessite forcément la mise en place d’un nouveau bureau. En préparation depuis belle lurette, l’élection du bureau de Guinée s’annonce très tendue. Avec un candidat politique et l’autre associatif au service de la communauté malienne.
Les Maliens vivent actuellement une situation difficile en Guinée Conakry. L’absence juridique d’un bureau en dit long.
Les conseils jouent un rôle prépondérant pour la défense des intérêts de la communauté. A ce sujet, ce secteur doit être protégé du jeu politique. Afin qu’il réponde aux vrais besoins de ses adhérents. Mais de plus en plus, ces conseils se politisent à travers le monde. Celui de la Guinée en est la parfaite illustration.
Pour autant, afin de sortir de cette situation chaotique, il est plus qu’urgent que les autorités s’engagent à faire respecter la loi. En garantissant la neutralité par le choix des prétendants au fauteuil de président. A défaut, il faut s’attendre à un conflit qui risque encore de ternir l’image du Mali. En outre, il est plus qu’aisé que cette élection soit libre et transparente. Pour cela, il faut l’implication personnelle du président du HCME Habib Sylla pour éviter un affrontement qui risque d’être sanglant. Sinon, d’ores et déjà, il faut signaler que les prétendants Aliou Traoré et Mohamed Sidibé sont en plein dans la campagne.
Aussi, il nous est revenu que l’ancien président du Conseil des Maliens de Guinée, El Hadj Salim Doucouré serait en train de concilier les deux tendances pour éviter les frustrations.
Malgré tout, la tension serait au comble. Qu’à cela ne tienne, il est impossible de faire des omelettes sans casser des œufs. Le renforcement du parti ne doit pas être préjudiciable à tout un monde qui n’aspire que la paix au Mali. Organiser vite cette élection permet de combler le vide juridique car il n’y a aucun bureau légitime suite à la mascarade de 2011 orchestré par Amadou Soulalé. Et aussi de permettre à la communauté, moins de 5.000 âmes, d’avoir des interlocuteurs crédibles. Pour l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens partout où ils se trouvent.
Boubacar DABO