L’extraction de la gomme arabique favorise la destruction de l’environnement. La pratique a pour raison la relance de l’économie malienne mais bien le contraire. L’autorité malienne voile la réalité des faits. La pratique va à l’encontre de la politique de la protection de la couche d’ozone et du programme de la bande verte de la zone sahélo-saharienne qui s’étant de la Mauritanie jusqu’à la mère rouge (Egypte) financé par le CILSS.
Localisé dans la zone sahélo-saharienne, le Mali va du mal en pis avec l’affaire de la gomme arabique. Cela, grâce à une grande contribution de notre autorité en charge de la protection de l’environnement et des végétaux. L’extraction de la gomme arabique est organisée par la direction régionale des eaux et forêt de la région de Kayes sous le langage de la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de conditions de vie des femmes. En effet, elle organise les femmes en groupe de quatre, les donne l’autorisation d’extraction sur une zone bien définit et du produit à injecter dans l’arbre. Les braves dames entrent dans la brousse avec les produits pour piquer à plusieurs niveaux les arbres. Ces produits, une fois injectés dans l’arbre, tirent en quelques jours les substances essentielles lui permettant de vivre vers les différents points de piqure communément appelés la gomme arabique. Chaque arbre ayant subit deux à trois séances de piqure meurt. Les bucherons en profitent aux besoins du bois et du charbon, pas question du reboisement. Cette méthode est différente de celle du sketch qu’on diffuse à l’ORTM. Alors que la conscience de la gravité de la pratique suscite de voiler la réalité du fait. Voila le visage des responsables maliens, voila ainsi la réalité de notre grand Mali. La pratique est beaucoup plus exécutée dans la Région de Kayes précisément vers Kayes Ouest. La substance est cédée contre 250f le kilogramme. Aidez nous à faire une analyse prospective du soi-disant activité de lutte contre la pauvreté et l’amélioration de conditions de vie des femmes. Combien de kilos ces femmes gagnent dans une zone d’extraction ? Combien coûte la production ou marchandise des femmes ? Evaluer l’effort physique ainsi que la conséquence de la désertification du pays.
Par ailleurs, force est de reconnaitre que cette pratique va à l’encontre de la politique de la conservation et la politique de l’environnement du Mali, celle de la protection de la couche d’ozone et du programme de la bande verte de la zone sahélo-saharienne qui s’étant de la Mauritanie jusqu’à la mère rouge (Egypte) financé par le CILSS.
Oumar KORKOSSE