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Renforcement des effectifs au Mali, craintes de l`ONU pour les civils
Publié le mercredi 23 janvier 2013  |  LeMonde.fr


Les
© Autre presse par EMA
Les contingents africains de la MISMA.
Dans la nuit du 18 et 19 janvier 2012, 260 militaires du Nigéria, du Togo et du Bénin sont arrivés à Bamako dans la nuit de vendredi à samedi. Ils complètent ainsi les contingents africains de la MISMA.


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Autre Presse - 23/1/2013


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Renforcement des effectifs

Les effectifs de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), fixés à 3 300 hommes par la résolution 2085 du Conseil de sécurité, pourraient doubler, a déclaré mardi Youssoufou Bamba, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire aux Nations unies, lors d'un point du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Mali.

"Les capacités des groupes armés occupant le nord du Mali se sont révélées fortes, car ils étaient mieux équipés et entraînés que ce qui avait été anticipé, a relevé le secrétaire général adjoint pour les affaires politiques, Jeffrey Feltman. Il existe un consensus parmi les acteurs principaux réunis à Bamako selon lequel le niveau de la force de la Misma, initialement estimé à 3 300 hommes, doit être revu à la hausse."

Selon Youssoufou Bamba, dont le pays préside actuellement la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), les pays membres de la Cédéao mais aussi le Tchad, l'Afrique du Sud, le Rwanda, le Burundi ou la Tanzanie se sont engagés à contribuer en effectifs ou matériel au déploiement de cette force africaine. La France a déjà 2 150 soldats sur le terrain et le nombre de militaires mobilisés pour l'opération "Serval" pourrait atteindre voire dépasser les 3 000 hommes, a déclaré mardi une source proche du dossier. Selon le Guardian, les forces spéciales britanniques seraient aux côtés des militaires français dans le cadre la lutte contre les groupes djihadistes.

La France s'est attaquée directement à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), le plus important des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, en frappant plusieurs cibles, dont "un centre de commandement des terroristes" près de Tombouctou, selon des sources concordantes françaises. Le palais que l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi s'était fait construire à Tombouctou, utilisé par les islamistes, a été détruit par ces frappes, selon des habitants et une source de sécurité malienne.

Par ailleurs, Français et Maliens s'attelaient mercredi à déminer et évacuer armes et munitions abandonnées par les islamistes dans les villes récemment reprises aux islamistes.

Soutien de l'ONU et de l'UE
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