Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

 Autres articles


Comment

Politique

Algérie: les armes utilisées par les ravisseurs achetées aux rebelles libyens (médias)
Publié le mercredi 23 janvier 2013  |  AFP




 Vos outils




 Vidéos


Autre Presse - 23/1/2013


 Dans le dossier

ALGER - Les armes utilisées par les ravisseurs lors de
la prise d'otages sur un site gazier du Sahara algérien avaient été achetées
par le chef du commando islamiste à des rebelles libyens, a rapporté mercredi
le quotidien algérien Echorouk.

Selon le quotidien francophone El Watan, l'attaque a été planifiée en Libye.
"Les premières auditions des trois terroristes capturés par les services de
sécurité ont permis de révéler que les rebelles de Zenten (sud-ouest de la
Libye) étaient derrière la vente des armes utilisées lors de l'attaque contre
le site gazier de Tiguentourine", près d'In Amenas, a précisé Echorouk,
journal arabophone.

Trois assaillants ont été capturés lors de l'opération lancée par les
forces spéciales contre le commando islamiste auteur de la prise d'otage,
selon le Premier ministre Abdelmalek Sellal.

Selon Echorouk, c'est le chef du commando islamiste, l'Algérien Mohamed
Lamine Bencheneb, tué dans l'assaut des forces spéciales, qui a négocié auprès
des rebelles libyens l'achat des armes, "des kalachnikov au prix de 900 dinars
libyens (600 dollars) l'unité et des roquettes au prix de 1.200 dinars (800
dollars)".

Une source très proche des groupes extrémistes en Libye avait indiqué mardi
sous couvert de l'anonymat que le commando islamiste appartenant au groupe
"Les Signataires par le sang", dirigé par Mokhtar Belmokhtar, aurait bénéficié
d'une "aide logistique" d'islamistes en Libye, sans en préciser la nature.

"L'opération a été organisée et préparée en Libye, sous la direction de
Belmokhtar. Seuls quelques éléments sont venus du nord du Mali pour renforcer
le groupe. Les autres, comme les onze Tunisiens (...) étaient en Libye, avec
Mokhtar Belmokhtar", a précisé de son côté le quotidien francophone El Watan.

L'armement lourd "qu'ils avait en leur possession ne provient pas du nord
du Mali, mais plutôt de Libye où des tonnes d'armes de guerre avaient été
larguées par l'aviation française durant l'insurrection contre le régime de
Kadhafi", a ajouté El Watan, citant des sources sécuritaires.

M. Sellal avait annoncé lundi que "les 32 terroristes sont venus du nord du
Mali" et le groupe des "Signataires par le sang" avait demandé à la France de
"négocier" la fin de son intervention militaire dans ce pays.

 Commentaires