Une équipe du groupement tactique interarmes communément appelé GTIA, de l’opération Barkhane a pris position à Kidal depuis le 28 Février dernier. Officiellement, c’est en vue de poursuivre les «opérations sur des zones ciblées pour maintenir la pression sur les groupes armés terroristes et les priver de leur liberté d’action».
Ce déploiement survient certes, après l’attaque du camp onusien revendiquée par Iyad Ag Ghali, mais aussi, suite l’entrée fracassante du GATIA dans la même ville et dans la perspective de la rencontre des signataires de l’accord d’Alger dans la même contrée.
Il convient en outre de signaler dans la même veine, qu’Ançar-dine, dans un communiqué rendu public, a affirmé avoir attaqué à la roquette un groupe de soldats français le 08 Mars dernier près de Kidal. Le déploiement du GTIA français lui, est survenu le 28 Février. L’Etat-Major de l’Armée française n’a ni confirmé ni démenti le communiqué.
Rappelons qu’un GTIA se définit comme «un rassemblement coordonné autour d’un régiment noyau des différentes armes de l'armée de terre française (infanterie, artillerie, cavalerie, génie), permettant de conjuguer des savoir-faire et des missions multiples pour atteindre un objectif tactique défini». Dans le cas présent, c’est un sous-GTIA (une petite compagnie) qui a pris position à Kidal.
B.S. Diarra