Bataille de Diabaly : L’Aviation française a détruite tout l’Arsenal de guerre des islamistes #aBamako

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Bataille de Diabaly : L’Aviation française a détruite tout l’Arsenal de guerre des islamistes

Publié le jeudi 24 janvier 2013 | Le Combat

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Arrivée des militiares nigérians à Bamako
18/01/2013. Arrivée de l`armée Nigeriane à l`aéroport de Bamako Senou.

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Du moins, selon les témoignages des populations de Diabaly envahies par des djihadistes le lundi 14 janvier. Appuyée par les forces aériennes et terrestres françaises, l’armée malienne a abattu ces terroristes qui s’étaient attaqués à la ville de Diabaly et détruit leurs véhicules lourdement équipés.

Le lundi dernier, aux environs de 17 h 30, à Diabaly, des hommes, femmes et enfants étaient attroupés devant des matériels de guerre des djihadistes éparpillés dans la rue. Ils éprouvaient tous un sentiment de soulagement et surtout, de fierté suite à la victoire des forces armées maliennes et leurs alliés français. On sentait un engagement farouche des militaires maliens équipés et restés à veiller. De l’autre côté se positionnaient des militaires français, très discrets dans leurs engins lourds de guerre. Nous nous adressons à un jeune Lieutenant de l’armée malienne muni de son arme. « Que puis-je faire pour vous ? », nous demande-t-il avant de nous signaler qu’il n’est pas le mieux placé pour nous répondre. Toutefois, il nous recommande d’aller voir le Colonel Sogoba au camp. Entre temps, des éléments du jeune Lieutenant faisaient des va-et-vient avec leurs armes. Pendant ce temps, des populations, très heureuses passaient avant les véhicules et armements des jihadistes calcinés.

Nous nous adressons à SinèKouranso, un habitant âgé de 53 ans et qui a vécu les quelques jours d’occupation de la ville par les djihadistes. Il s’est dit fier de l’armée malienne et salue leur courage et leur détermination avant de reconnaître que l’intervention de l’aviation française a été appréciable. Et d’affirmer qu’aucun djihadiste n’osera plus revenir à Diabaly suite à cette cinglante défaite qui leur a été infligée. « Les forces de l’armée malienne se sont très bien battues. Moi, je n’ai pas quitté la ville. Je sais de quoi je parle. Les militaires maliens étaient à l’entrée de Diabaly en train de combattre sans crainte les terroristes jusqu’à ce que les islamistes aient enregistré d’énormes pertes en vie humaine. Il n’y a jamais eu autant de pertes chez les assaillants depuis le début de la rébellion au Mali », a-t-il témoigné. Les « fous de Dieu » se sont mélangés aux populations et chassé certaines personnes de leurs familles pour se cacher dans leurs demeures. « Diminués, les islamistes ont commencé à s’abriter par forces chez les gens. En ce moment, ils étaient en train de critiquer leur chef (un Capitaine touareg déserteur de l’armée malienne qui était en service à Diabaly avant de rallier les djihadistes) qui a demandé d’attaquer Diabaly. Ils se mélangeaient aux populations jusqu’à ce que nous-mêmes ne portions plus le turban. C’est ça qui a fait durer les combats», a commenté SinèKouranso avant de conclure : « Ils ne vont plus revenir à Diabaly car tous ceux qui étaient là ont été tués ». Mahamadou Magané, âgé de 39 ans, informe que des islamistes sont entrés à Diabali avec plusieurs corps djihadistes.

Selon lui, dès leur entrée dans la ville, ils ont empêché les populations de la quitter. Magané précise que les ripostes de l’armée malienne et de l’aviation française ont été salvatrices. « Du jeudi au vendredi dernier, l’aviation française a bombardé leurs véhicules et poursuivi ceux qui tentaient de sortir de la ville. Moi je peux dis qu’aucun islamiste n’est sorti vivant lors du combat de Diabaly». Quant à Oumou Coulibaly, une vielle femme de 69 ans, elle se trouvait parmi les spectateurs en train de bénir les militaires maliens et français d’avoir sauvé Diabaly du pire. « Que Dieu bénisse les militaires maliens et blancs ! », disait-elle. Dans les rues de Diabaly, on comptait 6 véhicules équipés calcinés des djihadistes qui ont saccagé l’église et tout ce qui s’y trouvait. Par ailleurs, bien des habitants ont témoigné qu’il n’y a pas eu une seule perte en vie humaine du côté des populations. « Dès leur entrée dans la ville, les islamistes ont tué une seule personne qui s’appelait Cheicknè Konaté. Les rebelles croyaient que Cheicknè était un militaire. A part lui, Diabaly n’a enregistré aucune perte en vie humaine», ont-ils souligné. Du côté des militaires, on parle de 3 morts. Nous avons constaté une forte présence de militaires maliens et français dans les parages et surtout, un contrôle exemplaire et digne d’un pays en guerre. Aussi osons-nous croire que la victoire du Mali est désormais certaine et même imminente.

Oumar Diakité, Envoyé spécial à Diabali

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